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Parmi ces stratégies, on peut énumérer la recherche du vocabulaire poétique adéquat dans la langue cible et des effets équivalents (sonores, visuels, etc.), la recréation des figures, et ainsi de suite. Le résultat des normes internes, établis par leș traducteurs, șont leș " stratégies de traduction ", à la différence des normes externes, qui relèvent du domaine social. Une définition des stratégies est à retrouver chez Andrew Chesterman : Translation strategies [...] are memes în șo far aș they are widely used by translators and
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En d'autres mots, pour être un bon traducteur, îl ne suffit pas de connaître la langue source et la langue cible, leur lexique et leur syntaxe : îl faut connaître également le côté social et culturel dont leș langues respectives șont l'expression. 3. 2. Au-delà de la linguistique : la sociolinguistique Puisque la traduction est un fait social, îl faut l'analyser également du point de vue de la sociolinguistique.154 En se focalisant sur la traduction en tânt que produit (le " texte-traduction
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titre la définition du terme " habitus " fournie par cet auteur : Ces systèmes de schèmes de perception, d'appréciation et d'action permettent d'opérer des actes de connaissance pratique, fondés sur le repérage et la reconnaissance et conventionnels auxquels ils șont disposés à réagir, et d'engendrer, sans position explicite de fins ni calcul rationnel des moyens, des stratégies adaptées et sans cesse renouvelées, mais dans leș limites contraintes structurales dont ils șont le produit et qui le définissent.155 Selon
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repérage et la reconnaissance et conventionnels auxquels ils șont disposés à réagir, et d'engendrer, sans position explicite de fins ni calcul rationnel des moyens, des stratégies adaptées et sans cesse renouvelées, mais dans leș limites contraintes structurales dont ils șont le produit et qui le définissent.155 Selon nous, l'" habitus " couvre le côté social de ce concept, à la différence des stratégies de traduction, qui șont des " normes " créées par le traducteur. L'habitus ne concerne pas seulement le traducteur
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stratégies adaptées et sans cesse renouvelées, mais dans leș limites contraintes structurales dont ils șont le produit et qui le définissent.155 Selon nous, l'" habitus " couvre le côté social de ce concept, à la différence des stratégies de traduction, qui șont des " normes " créées par le traducteur. L'habitus ne concerne pas seulement le traducteur, mais tous leș agents impliqués dans la production de la traduction. Îl se délimite des normes sociales explicites, agissant plutôt comme une norme inconsciente généralisée : L'habitus
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traduction, leș magazines ou leș journaux) qui peuvent en modifier le résultat.164 Pour désigner leș instances qui influencent le processus traductif, Jean Peeters emploie le terme " établissements ": Plus théoriquement, parler d'établissement, c'est signifier que leș relations sociales șont pârtie prenante dans la traduction et que cette dernière, dans le même temps où elle se voit déterminée par l'établissement, participe à să reconnaissance. Faire valoir que le métier de traducteur n'est pas le seul dans la production
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un rayon du soleil couchant "). Un rayon de soleil entre par la lucarne produisant " une barre de poussière d'or ". 2) déverbalisation : le traducteur interprète la figure de style du texte source. Selon nous, au moins deux pistes d'interprétation șont possibles : a) le traducteur peut choisir de rester au niveau " concret " de la figure : dans le grenier, îl y a de la poussière ; la lumière qui traverse l'air plein de poussière forme une " barre d'or " ; b) le traducteur focalise son
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abstraits, elle étant potentielle et s'actualisant seulement au niveau du texte pour construire le sens : " Signification " s'applique à des mots et à des phrases isolées. La signification des phrases résulte des significations lexicales et grammaticales. Leș significations lexicales șont décrites dans leș dictionnaires. Elles relèvent de la langue et représentent un " pouvoir signifier " non actualisé. Dans leș phrases, elles șont déterminées par le contexte verbal autant que par leur signification inițiale au plan de la langue ; dans le discours, elles le
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des mots et à des phrases isolées. La signification des phrases résulte des significations lexicales et grammaticales. Leș significations lexicales șont décrites dans leș dictionnaires. Elles relèvent de la langue et représentent un " pouvoir signifier " non actualisé. Dans leș phrases, elles șont déterminées par le contexte verbal autant que par leur signification inițiale au plan de la langue ; dans le discours, elles le șont, en outre, par le domaine cognitif et par la particularité d'emploi d'un auteur. Leș significations pertinentes participent
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décrites dans leș dictionnaires. Elles relèvent de la langue et représentent un " pouvoir signifier " non actualisé. Dans leș phrases, elles șont déterminées par le contexte verbal autant que par leur signification inițiale au plan de la langue ; dans le discours, elles le șont, en outre, par le domaine cognitif et par la particularité d'emploi d'un auteur. Leș significations pertinentes participent à la formation du sens.208 À la différence de la signification, le sens fait référence à un énoncé particulier concret, explicité
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adjectif " frénétique ". En plus, îl est clair que le traducteur n'a pas compris le sens : le personnage en căușe n'est pas " frénétique " au sens propre du terme ; îl est " passionné " par la chasse. De bonnes variantes de traduction șont : Era un vânător împătimit. Era un împătimit al vânătorii. (Îl était un chasseur passionné.) On observe donc que le sens est imprévisible en fonction du contexte : îl naît dans une situation de communication qui requiert du savoir linguistique et extralinguistique
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un împătimit al vânătorii. (Îl était un chasseur passionné.) On observe donc que le sens est imprévisible en fonction du contexte : îl naît dans une situation de communication qui requiert du savoir linguistique et extralinguistique pour assurer la compréhension. Ce șont surtout leș connaissances extralinguistiques celles qui permettent l'anticipation du sens dans un contexte donné.213 3. 4. 2. 2. Leș étapes de la traduction L'un des mérites de la théorie interprétative est le fait qu'elle dissèque le processus de
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dans le contexte de l'interprétation de conférence, pour être appliquée ensuite aux textes écrits.215 La thèse de Marianne Lederer et de Danica Seleskovitch est que la compréhension du sens repose absolument sur l'interprétation : Le postulat sur lequel șont fondées nos recherches est le suivant : l'information fournie par le dire est nécessairement interprétée par celui à qui s'adresse le discours, qui en est ainsi en toutes circonstances l'exégète. Ce postulat, qui sous-tend la théorie de l
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l'aide des connaissances linguistiques, absolument nécessaires au traducteur professionnel 217, mais également à l'aide des connaissances extralinguistiques ou du savoir encyclopédique 218, que Marianne Lederer et Danica Seleskovitch préfèrent désigner par la dénomination " compléments cognitifs ". Leș compléments cognitifs șont définis comme des " éléments pertinents, notionnels et émotionnels, du bagage cognitif et du contexte cognitif, qui s'associent aux significations linguistiques des discours et des textes, pour constituer le sens. Ils șont aussi indispensables à l'interprétation de la chaîne sonore
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par la dénomination " compléments cognitifs ". Leș compléments cognitifs șont définis comme des " éléments pertinents, notionnels et émotionnels, du bagage cognitif et du contexte cognitif, qui s'associent aux significations linguistiques des discours et des textes, pour constituer le sens. Ils șont aussi indispensables à l'interprétation de la chaîne sonore ou graphique que la connaissance linguistique. "219 Și l'on analyse le texte du point de vue de șes compléments cognitifs, îl peut être considéré comme une réalité extralinguistique à part entière
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agit. Și, par contre, son intention est d'adapter le contenu source au lecteur cible, îl remplacera cette référence culturelle par l'équivalent le plus proche (comme, par exemple, le terme plus générique de " police locale "). Leș deux choix traductifs șont l'expression de son travail d'interprétation. La déverbalisation Selon la théorie interprétative, le sens est un souvenir mental. Par conséquent, le processus qui suit après toute lecture ou écoute du message est la déverbalisation, c'est-à-dire la pensée qui
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traducteur et du traductologue du niveau strictement linguistique des énoncés à la saisie du sens.231 Îl faut donc savoir dépasser le niveau des mots pour parvenir au message : " [...] compétences linguistiques, compréhension du sujet, curiosité, esprit critique, honnêteté intellectuelle, telles șont leș qualités que doit posséder le traducteur "232. Puisqu'elle englobe harmonieusement leș deux formes d'activité traduisante l'interprétation de conférence et la traduction écrite -, la théorie du sens a été jugée comme une " théorie réconciliatrice de la traduction "233
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coup, s'en trouvait écartée a priori la traduction littéraire, et minimisée l'importance accordée aux signifiants du langage. S'agissant en l'espèce d'un aspect tout à fait essentiel du problème, on conçoit que, pour ceux qui se șont assigné la traduction des textes littéraires comme " terrain " de leur recherche traductologique, voire de leur pratique traductive, [...] îl y ait là matière aux plus grandes réticences.240 En ce qui concerne le concept proprement dit de " déverbalisation ", théorisé par Marianne
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leș représentants de l'approche interprétative, reconnaît aussi qu'" on ne traduit pas des mots, mais des idées ", qu'il appelle aussi " sémantèmes ".242 Néanmoins, la déverbalisation est pour Ladmiral un moment intermédiaire entre leș deux phases de la traduction, qui șont pour lui la lecture-interprétation et la réexpression.243 Îl se manifeste soit en plan matériel, par la prise de notes, soit en plan psychologique, et îl devient ainsi une interphase mentale de la conscientisation du sens.244 Nul besoin donc de
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sur leș nouveaux candidats à l'Union européenne. Comme la Roumaine était directement visée par la réaction du président français, îl y a eu des disputes dans la presse roumaine, après la traduction des propos de Chirac. Ces réactions se șont manifestées de diverses manières, plus ou moins controversées. Nous reproduisons ci-dessous leș fragments du discours de Jacques Chirac qui ont suscité de nombreux commentaires dans la presse roumaine 257 : 1. Concernant en tous leș cas leș pays candidats, je ne
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moins controversées. Nous reproduisons ci-dessous leș fragments du discours de Jacques Chirac qui ont suscité de nombreux commentaires dans la presse roumaine 257 : 1. Concernant en tous leș cas leș pays candidats, je ne parle pas des pays qui ne șont pas candidats, mais leș pays candidats, honnêtement, je trouve qu'ils se șont comportés avec une certaine légèreté. Car entrer dans l'Union européenne, cela suppose tout de même un minimum de considération pour leș autres, un minimum de concentration
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ont suscité de nombreux commentaires dans la presse roumaine 257 : 1. Concernant en tous leș cas leș pays candidats, je ne parle pas des pays qui ne șont pas candidats, mais leș pays candidats, honnêtement, je trouve qu'ils se șont comportés avec une certaine légèreté. Car entrer dans l'Union européenne, cela suppose tout de même un minimum de considération pour leș autres, un minimum de concentration. Și, sur le premier sujet difficile, on se met à donner son point
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suscité des débats fervents dans la presse roumaine. Pourtant, dans leur travail d'interprétation, leș traducteurs auraient dû tenir compte du fait que la troisième séquence est précédée par la clarification suivante appartenant à Jacques Chirac : Parce que leș uns șont candidats et que leș autres șont déjà dans la famille. Quand on est dans la famille, on a tout de même plus de droits que lorsque l'on demande à entrer, que l'on frappe à la porte. Vous comprenez
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presse roumaine. Pourtant, dans leur travail d'interprétation, leș traducteurs auraient dû tenir compte du fait que la troisième séquence est précédée par la clarification suivante appartenant à Jacques Chirac : Parce que leș uns șont candidats et que leș autres șont déjà dans la famille. Quand on est dans la famille, on a tout de même plus de droits que lorsque l'on demande à entrer, que l'on frappe à la porte. Vous comprenez, je ne critique personne. Mais ce
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comme le fait remarquer Magda Jeanrenaud, de la logique de la dichotomie dedans/dehors.258 Une analyse du texte de départ nous montre que la cohérence sémantique est homogène, l'argumentation est logique, le registre de langage, tout comme la logique discursive șont respectés tout au long de l'exposé. Cette déclaration du président français a été traduite, en entier ou fragmentairement, dans des journaux roumains. Comme îl s'agit d'un discours officiel, c'est le sens qui doit être rendu en
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