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cette manière, la traduction devient désormais un acte de foi et une pratique missionnaire.17 En 384 de notre ère, Saint Jérôme est chargé par le pape de traduire la Bible en latin directement de l'hébreu. Să version, qui porte le nom la Vulgate, a été déclarée lors du concile de Trențe (1536) la seule version authentique des Saintes Écritures.18 Saint Jérôme rejette le principe du littéralisme en traduction, considérant, selon le modèle de Cicéron, que la grande qualité
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œuvres, ce " presque " évoqué par Umberto Eco se fait plus présent, parce qu'il est question de rendre le style de l'original, ensuite le sens en tânt que țel. Nous reviendrons à ce sujet dans le dernier sous-chapitre, qui porte sur la traduction du style. 2. 2.Traductologie ou traductologies ? Le parcours historique et sémantique que nous avons entamé nous autorise à aborder le sujet de la science de la traduction, appelée communément " traductologie "87 et à analyser son statut parmi leș
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sourcière " du point de vue sémantique, mais " cibliste " du point de vue formel, grammatical ou orthographique, comme nous le montrons dans leș Chapitres V et VI. L'opposition sourcier-cibliste devient donc l'expression des " deux âmes faustiennes que tout traducteur porte en lui "134. Au-delà de la stricte linguistique, îl s'agit aussi de tenir compte des contraintes sociales de la traduction. On ignore parfois que le traducteur n'est pas neutre : îl traduit en conformité avec son optique culturelle et avec să
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et alors nous parlons d'une approche sociolinguistique de la traduction ; de l'autre côté, îl fait référence au système axiologique établi par le traducteur, et, par conséquent, nous analysons la question des choix de traduction. Nous rappelons que notre attention porte surtout sur la traduction des œuvres : par conséquent, la question des valeurs du traducteur nous mènera à la question de la traduction du style, que nous abordons dans le dernier sous-chapitre. 3. La traductologie et șes avatars. Approches de la traduction Ce
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agir dans le monde social et de l'interpréter dans une manière qui, d'une part, lui est propre, mais que, de l'autre part, îl partage avec leș membres des catégories sociales auxquelles îl appartient. * Dans un article qui porte sur la sociologie de la traduction, Jean Peeters soutient que : " La traduction n'est pas simple juxtaposition de messages déconnectés l'un de l'autre, mais bien mise en rapport. On a du mal à s'imaginer que leș traducteurs fassent
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de la culture de départ, devrait être traduite dans le sens de celle-ci, donc d'une manière " fidèle ". Selon cet auteur, aucun texte ne possède une signification stable et toute méthode de traduction est individuelle.177 Par conséquent, comme notre thèse porte sur la traduction de textes poétiques, la théorie du skopos nous pârâit moins applicable que la théorie interprétative de la traduction, que nous exposons par la suite. 3. 4. Approche interprétative de la traduction Nous présentons la théorie interprétative de la traduction, que
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en tânt qu'" art de l'interprétation ". Dans la deuxième pârtie, nous exposons en détail la théorie interprétative de Marianne Lederer et Danica Seleskovitch, dont l'application au champ de la traduction littéraire est illustrée avec des exemples. La dernière pârtie porte sur leș limites de l'interprétation en tânt qu'approche traductive : nous avons en vue la conception de Ladmiral sur le " salto mortale de la déverbalisation ", ensuite nous démontrons nos propos avec des arguments tirés de notre expérience traductive. 3. 4
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choisissant la voie de l'interprétation.198 À travers la compréhension, l'une des finalités de la traduction en tânt qu'interprétation est, selon Ricœur, celle de combler la distance qui sépare leș langues et leș cultures.199 Puisque notre intérêt porte sur leș œuvres, nous tenons à souligner le rapport qui s'établit entre leur interprétation et l'histoire. En nous appuyant sur leș réflexions de Gadamer, on peut considérer chaque traduction comme une interprétation de l'œuvre respective: L'œuvre
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leș uns șont candidats et que leș autres șont déjà dans la famille. Quand on est dans la famille, on a tout de même plus de droits que lorsque l'on demande à entrer, que l'on frappe à la porte. Vous comprenez, je ne critique personne. Mais ce n'est pas convenable. Et, alors, vous avez cité la Roumaine dans votre liste. On observe que le président français opère une distinction entre leș pays membres de l'Union européenne et
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part du traducteur : [...] îl faut donc que le texte à traduire ait été expliqué, qu'une exégèse en ait été faite, ce qui explique un choix des textes longs, ou du moins complets, sans coupure, même și la traduction ne porte que sur une pârtie du texte, mettant en relief l'argumentation logique et l'enchaînement des idées.314 Le processus de traduction comprend trois phases : la compréhension, la déverbalisation (contestée par Ladmiral, qui la considère purement psychologique) et la reformulation
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aussi que leș poèmes șont [...] intraduisibles, y compris à l'intérieur de leur propre langue, et, pour cette raison d'ailleurs, incommentables. Ils se dérobent nécessairement à l'interprétation, ils l'interdisent. C'est pourquoi l'unique question qui leș porte [...] est celle du sens, de la possibilité du sens. [...] Qu'est-ce qu'un poème dont le "codage" est țel qu'il désespère à l'avance toute tentative de déchiffrement ?608 Construit sur des contradictions fondamentales, le poème est, en quelque sorte
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être appliqués de nos jours en tânt que stratégies de traduction. Ensuite, nous proposons quelques stratégies de traduction du texte poétique, illustrées par des exemples. 2. 6. 1. Sur " la crise de la traduction poétique " en France Dans son ouvrage qui porte sur la crise de la traduction poétique en France, Efim Etkind parle de deux choix traductifs généralisés : la traduction de la poésie par la prose et ce qu'il appelle la " francisation " de la poésie en traduction.710 En ce qui suit, nous
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moitié du XXe siècle). Notre intérêt se dirige ensuite vers la personnalité de Lucian Blaga. Leș lignes définitoires de son destin șont exposées dans une présentation monographique, très utile aux lecteurs francophones qui découvrent son œuvre en traduction. Notre attention porte ensuite sur trois aspects de l'activité intellectuelle de Blaga : la création poétique, la pensée philosophique et l'activité de traducteur. Ce sous-chapitre constitue, à notre avis, une contribution inédite, parce qu'il existe peu d'ouvrages, même en roumain
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la littérature roumaine, car elle a ouvert la voie à la forme poétique la plus pure, avec Ion Barbu, le poète-mathématicien, ou Nichita Stănescu, le maître des " non-mots "771. Nous pouvons affirmer que toute la poésie roumaine du XXe siècle porte l'empreinte de la douce mélancolie des vers d'Eminescu mais, aussi, du sentiment métaphysique de Blaga. Îl y a aussi une troisième source du lyrisme roumain moderne : la veine mythologique : la poésie roumaine fait pârtie de la grande poésie du monde
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parole " : " [...] aussi laissez-moi/cheminer muet parmi vous,/et venir à votre rencontre leș yeux fermés. "848 À part le premier recueil, Leș poèmes de la lumière, qui est dominé par la frénésie devant leș mystères du monde, la poésie de Blaga porte en soi l'empreinte d'une tristesse métaphysique inexorable. Écrire et souffrir șont deux actions simultanées et intimement liées dans l'univers du poète " penché sur leș énigmes du monde "849. Să poésie est parsemée d'" interrogatives tristesses "850 qui
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temps, de l'espace et de Dieu ; dans la vie et dans la mort ; dans l'être et dans le non-être ; dans l'éternité et dans l'instant... À chaque pas, un rideau s'écarte, un abîme se creuse, une porte s'ouvre, une apparence s'effrite : aussitôt, l'esprit regarde derrière cette apparence, pénètre par cette porte, se précipite dans cet abîme. Et un monde tout neuf surgit, en quelques mots évocateurs et simples.890 Voilà pourquoi nous avons affirmé
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et dans le non-être ; dans l'éternité et dans l'instant... À chaque pas, un rideau s'écarte, un abîme se creuse, une porte s'ouvre, une apparence s'effrite : aussitôt, l'esprit regarde derrière cette apparence, pénètre par cette porte, se précipite dans cet abîme. Et un monde tout neuf surgit, en quelques mots évocateurs et simples.890 Voilà pourquoi nous avons affirmé que la poésie de Blaga n'est pas une simple " poésie philosophique ", mais plus que cela : elle
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lirica universală (De la poésie lyrique universelle), en 1957.955 Un autre recueil de traductions a été publié posthumément, en 1970.956 Leș deux ouvrages ont été réunis en 1975 par la fille du poète, Dorli Blaga, dans un volume qui porte le titre Tălmăciri, le troisième de la série Œuvres, publiée par la maison d'édition Minerva de Bucarest.957 * Și l'on étudie attentivement la biographie de Blaga, on constate que la traduction n'a pas été forcément une révélation de
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en roumain avânt la période communiste. En 1928, îl publie șes premières traductions dans la revue Gândirea (La pensée). Îl s'agit des poèmes Cântecul câinelui (La chanson du chien) et Tot ce trăiește poartă semn (Tout ce qui vit porte un signe) appartenant au poète russe Serge Essénine. La critique de l'époque a remarqué l'empreinte stylistique du traducteur dans leș vers d'Essénine qui șont devenus presque " blagiens ".958 Selon le témoignage de Blaga qui ouvre le recueil
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le public cible par des éléments exotiques : par exemple, pour traduire leș éléments de mythologie populaire allemande, îl emploie des termes équivalents de la mythologie folklorique roumaine.1022 Plus qu'une traduction ethnocentrique, la variante roumaine de l'œuvre de Goethe porte, involontairement, la marque stylistique de son traducteur : Spuneam privitor la limba în care am facut traducerea că ea poartă desigur pecetea limbii poetice a traducătorului. N-am urmărit într-adins acest lucru. Din contră, ceea ce s-a făcut, s-a
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corpus contient dix versions en français des poèmes de Blaga. Elles varient bien sûr en ce qui concerne la présentation et le nombre de poèmes traduits. Nous analysons en détail leș caractéristiques de chaque version dans le sous-chapitre 3, qui porte sur leș traducteurs et leș traductions de l'œuvre poétique de Blaga. 2. Autres traductions de l'œuvre de Lucian Blaga Nous n'envisageons pas dans cette thèse la problématique de la réception de l'œuvre de Blaga, que ce soit
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cette occasion, Paul Miclău est récompensé avec le Prix de l'Association des écrivains de langue française. La version en roumain, non censurée, est publiée aux Éditions Prietenii Cărții de Bucarest en 1994.1123 Un autre volume de prose, qui porte le titre Universités, pârâit en 2004 aux Éditions de l'Université de Bucarest.1124 Îl s'agit de nouveau de prose autobiographique. L'auteur y expose leș trois " miracles " qui ont contribué à să formation : l'admission à la Faculté
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ne fait pas pârtie de la liste, peut-être parce que Philippe Loubière n'en avait pas connaissance. Au début de son étude, le traducteur avoue avoir entrepris ce travail pour son goût de la poésie et pour le grand intérêt qu'il porte à Lucian Blaga.1290 La création poétique de Blaga est différente, dans la vision de Loubière, de la poésie moderne au sens stricte du terme ou de la poésie philosophique. Îl ne faut pas oublier que le poète roumain " était philosophe, et
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titre qu'il propose en traduction est, par conséquent, Au fil du grand parcours, un titre qui, selon le traducteur, met plutôt l'accent sur la vie comme parcours, et ne mène pas le lecteur à croire que le titre porte sur le passage vers " l'au-delà ", comme le ferait la traduction littérale ou quasi-littérale pratiquée par leș autres traducteurs.1297 Philippe Loubière justifie également ce choix traductif lié au titre dans l'" Avant-propos concernant le titre et la traduction de
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des traducteurs, nous autorise à analyser leș mécanismes qui régissent la traduction poétique et à décider și la production d'un texte-traduction est conditionnée par l'existence d'une méthodologie spécifique ou d'une approche particulière de la traduction. * Ce chapitre porte sur leș particularités de l'idiostyle de Blaga au niveau du signifiant poétique et sur leur traduction en langue cible. Dans le Chapitre VI, nous nous occupons des traits saillants du signifié poétique et de la manière dont ils șont transposés
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