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l'auteur cîte un commentaire du journal Curentul (mercredi, le 19 février 2003) : Declarația de la Vilnius a arătat că țările semnatare sunt prost-crescute și, în același timp, inconștiente. (traduction littérale : La déclaration de Vilnius a montré que leș pays signataires șont mal élevés et, en même temps, inconscients.) L'écart du sens source, qui témoigne l'irresponsabilité du traducteur, est flagrant. On peut observer des erreurs graves de transmission du sens et de conservation du registre de langue : en effet, îl
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un Président d'État utilise de tels termes (" prost crescute ", " inconștiente "). Sans doute, ce commentaire a comme source une interprétation erronée du texte de presse d'origine. La tendance de Chirac d'atténuer să critique (en effet, leș pays mentionnées șont " pas très bien élevés et un peu inconscients ") est abolie en traduction. Le traducteur a changé radicalement le point de vue de Chirac et a choisi de présenter d'une manière agressive l'information du texte de départ. Le manque
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de notre parcours théorique sur la traduction est șes différentes approches, nous avons évoqué souvent la problématique du transfert du culturel, l'une des plus épineuses dans le monde traductologique, puisqu'elle déploie une diversité étonnante. Leș langues naturelles ne șont pas seulement associées à un milieu spécifique ; elles șont également le produit d'une évolution historique. Par conséquent, leș langues șont porteuses de marques culturelles qui semblent résister au processus de traduction. Nous nous occupons dans cette section du transfert
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différentes approches, nous avons évoqué souvent la problématique du transfert du culturel, l'une des plus épineuses dans le monde traductologique, puisqu'elle déploie une diversité étonnante. Leș langues naturelles ne șont pas seulement associées à un milieu spécifique ; elles șont également le produit d'une évolution historique. Par conséquent, leș langues șont porteuses de marques culturelles qui semblent résister au processus de traduction. Nous nous occupons dans cette section du transfert culturel à l'ère de la mondialisation. Pour ce faire
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l'une des plus épineuses dans le monde traductologique, puisqu'elle déploie une diversité étonnante. Leș langues naturelles ne șont pas seulement associées à un milieu spécifique ; elles șont également le produit d'une évolution historique. Par conséquent, leș langues șont porteuses de marques culturelles qui semblent résister au processus de traduction. Nous nous occupons dans cette section du transfert culturel à l'ère de la mondialisation. Pour ce faire, nous considérons nécessaire d'analyser d'abord le concept de " culture " dont
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un côté, à la composante économique avec toutes șes implications, et, de l'autre côté, aux interférences des univers sociaux et culturels. Leș conséquences de cette ouverture envers leș langues et leș cultures du monde, facilitée par le progrès technologique, șont visibles : la communication devient plus rapide, l'information est accessible à tous, leș frontières deviennent plus floues.270 Tout cela mène à une reconfiguration spatio-temporelle de la traduction, voire à une reconsidération du terme. En effet, comme le remarque Michaël Oustinoff
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sociales, un espace de construction de la mondialité plus que de la mondialisation, un espace où la différence n'est pas effacée par un transfert technique mais, au contraire, intervient sur la relation sociale pour transformer, un espace où tous leș interlocuteurs șont traduits, y compris le traducteur.278 La création de cet espace de rencontre entre leș cultures, voilà le but de la traduction, " opération politique et poétique complexe qui concerne, au-delà du traducteur-interprète, la culture-société dans șes réflexes et șes choix par
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l'ère de la mondialisation remet en căușe le statut du traducteur. L'existence des traducteurs, ces " maîtres cachés de l'interculturel "283, est marquée par des responsabilités et des risques. En tânt que sujets engagés dans l'histoire 284, ils șont de vrais agents sociaux qui négocient la relation entre la communauté source, avec șes modèles, șes idées et șes valeurs, et la communauté cible, préparée ou non à comprendre et à assimiler leș nouveaux éléments culturels. Agents professionnels, ils se
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ils se placent dans " l'interculture "285, là où la séparation trop rigide entre la culture source et la culture cible est abolie. L'interculturel passe par eux, par leur histoire et leurs héritages linguistiques et socioculturels, parce qu'ils șont " the elaborate result of a personalized social and cultural history "286. La tache des traducteurs étant immense, nous devrions reconnaître " ce que nous leur devons "287. 4. 3. Traduction littéraire et altérité culturelle Nous analyserons en ce qui suit le
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littéraire peut être considérée, en conformité avec la théorie de Meschonnic, une écriture qui n'est autre chose que la recréation du texte source avec leș moyens de la langue cible. Dans le cas du transfert culturel, leș difficultés de traduction șont, d'une part, d'ordre linguistique et stylistique, et, d'autre part, d'ordre sociolinguistique. Leș obstacles d'ordre linguistique șont premièrement d'ordre sémantique, et deviennent d'autant plus évidents s'il y a un écart culturel considérable entre
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du texte source avec leș moyens de la langue cible. Dans le cas du transfert culturel, leș difficultés de traduction șont, d'une part, d'ordre linguistique et stylistique, et, d'autre part, d'ordre sociolinguistique. Leș obstacles d'ordre linguistique șont premièrement d'ordre sémantique, et deviennent d'autant plus évidents s'il y a un écart culturel considérable entre le texte de départ et le public d'arrivée. Des difficultés peuvent exister aussi au niveau des connotations, qui șont construites
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linguistique șont premièrement d'ordre sémantique, et deviennent d'autant plus évidents s'il y a un écart culturel considérable entre le texte de départ et le public d'arrivée. Des difficultés peuvent exister aussi au niveau des connotations, qui șont construites par " des éléments subjectifs ou variables selon leș contextes de la signification d'une unité lexicale "289 et qui s'opposent aux dénotations, éléments objectifs et analysables hors du contexte. Pour comprendre le texte traduit, le lecteur doit faire appel
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Pour comprendre le texte traduit, le lecteur doit faire appel aussi aux compléments cognitifs, au sociocontexte ; en plus, îl doit avoir un minimum de connaissances extralinguistiques car, affirme Mounin, " pour traduire un texte écrit dans une langue étrangère, deux conditions șont nécessaires : connaître la langue et connaître la civilisation dont parle cette langue (la vie, la culture, l'ethnographie) "290. La traduction fait appel, par conséquent, à des données qui se placent en dehors du contexte linguistique et qui șont à
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conditions șont nécessaires : connaître la langue et connaître la civilisation dont parle cette langue (la vie, la culture, l'ethnographie) "290. La traduction fait appel, par conséquent, à des données qui se placent en dehors du contexte linguistique et qui șont à la fois individuelles et collectives. Și le traducteur anticipe que le lecteur cible ne possède pas de telles connaissances, îl seră obligé de leș expliciter dans son travail, pour que le texte traduit soit compréhensible. En conclusion, leș difficultés
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traducteur anticipe que le lecteur cible ne possède pas de telles connaissances, îl seră obligé de leș expliciter dans son travail, pour que le texte traduit soit compréhensible. En conclusion, leș difficultés d'ordre culturel engendrées par la traduction ne șont pas négligeables, parce que le contexte marque à la fois le texte source et să traduction en langue cible. À notre avis, la traduction littéraire, plus que tout autre type de traduction, est un véritable ambassadeur de la culture de départ
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de dire qu'une traduction ne saurait être fidèle sans être un texte de même valeur stylistique dans la langue réceptrice que le texte original dans la langue source. "303 Pourtant, en pratique, leș choix opérés par leș traducteurs ne șont jamais innocents, et le principe de l'équivalence dynamique est parfois enfreint à căușe du manque de correspondance stylistique entre leș langues. Une précondition à la traduction de toute œuvre littéraire est la connaissance des mécanismes stylistiques. Du reste, tout
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par Genette, qui considère que la figure de style constitue un " écart entre le signe et le sens ", un " espace intérieur du langage " qui a à la base une similarité d'ordre sémantique : " L'existence et le caractère de la figure șont absolument déterminés par l'existence et le caractère des signes virtuels auxquels on compare leș signes réels en posant leur équivalence sémantique. "309 Toute figure entretient, en effet, un rapport subtile avec le référent qu'elle est censée représenter, référent
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textes littéraires, nous avons analysé la théorie du sens de Marianne Lederer et Danica Seleskovitch du point de vue de son applicabilité à la traduction des œuvres. Leș grands postulats de ces auteurs sur lesquels s'appuie également notre démarche șont leș suivants : Tout discours est elliptique et le sens qui s'en dégage est imprécis. La traduction, qui est interprétation du sens, est, par conséquent, une opération subjective. Le traducteur devient interprète, herméneute, exégète du texte à traduire.313 À
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reconnaître leș traits fondamentaux de ce genre littéraire. 1. 1. Paramètres du discours poétique Afin de commencer notre analyse de la traduction du discours poétique 316, nous considérons qu'il faudrait préciser de quel type de discours nous nous occupons et quelles șont leș caractéristiques de celui-ci qui pourraient influer sur le processus traductif. Nous nous situons dans le domaine du discours littéraire, cette " manifestation de l'énonciation " qui suppose " la conversion individuelle de la langue en discours, à travers une sémantisation de la langue
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Merleau-Ponty le voit comme " dépôt et sédimentation des actes de parole dans lesquels le sens informulé non seulement trouve le moyen de se traduire au-dehors, mais encore acquiert l'existence par soi-même, et est véritablement créé comme sens "326. Ce șont surtout leș écrivains qui considèrent que le discours poétique est supérieur à tout autre discours, ou qu'il est, en quelque sorte, " intouchable ".327 Comme leș perspectives sur le discours poétique șont parfois contradictoires, nous préférons analyser leș niveaux sur
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et est véritablement créé comme sens "326. Ce șont surtout leș écrivains qui considèrent que le discours poétique est supérieur à tout autre discours, ou qu'il est, en quelque sorte, " intouchable ".327 Comme leș perspectives sur le discours poétique șont parfois contradictoires, nous préférons analyser leș niveaux sur lesquels îl est construit. Dans l'étude que nous avons citée, Olga Gălățanu identifie deux niveaux : l'organisation énonciative et le contenu des énoncés. Pour ce qui est de l'organisation énonciative
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relief par l'école formaliste russe, propose la création d'une " poétique dialectique ", c'est-à-dire " une poétique en mouvement, qui se fonde sur leș notions dialectiques du rythme et de l'étrangeté ", à partir de laquelle on pourrait établir quelles șont " leș constantes poétiques "343. La condition d'existence du discours lyrique est, dans ce cas, la création de l'effet de surprise, car " și le lecteur s'identifiait avec le texte, îl n'y aurait plus d'étrangeté, îl n
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opposition très clăire entre le langage courant et le langage de la poésie. Cette opposition a été embrassée aussi par leș linguistes, qui ont fait de la " langue poétique " une idée tout à fait nette et spécifique. Dans leur argumentation, ils se șont appuyés sur l'analyse de la fonction prédominante de ce type de discours et ont décidé qu'" en opposition au langage courant, langage de pure communication où leș formes phoniques, morphologiques, etc. n'ont aucune autonomie, dans la langue poétique la fonction
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principal et non comme langage versifié, musical, etc. n'est pas jeu gratuit sur l'ordre des mots fournis à l'avance par la pensée (concept mis en forme esthétique). [...] Îl y a message poétique quand tous leș éléments utilisés șont nécessaires à la compréhension du message global et, inversement, quand le fonctionnement globalisant a conditionné la présence de chacun de ces éléments.365 Dans un premier temps, îl semble que l'organisation particulière du matériel verbal accorde au discours poétique
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par des traits de nature stylistique : cette distinction est " celle de la métaphore-poésie et de la métonymie-prose "369. Voilà une remarque catégorique qui sépare le discours lyrique, par să fonction et șes caractéristiques, de tout autre discours, littéraire ou non-littéraire : " Leș tropes șont donc rapprochés des pôles de la poésie et de la prose, tout en étant situés dans une histoire littéraire : "romantisme" et "symbolisme" pour la métaphore-poésie ; "réalisme" pour la métonymie-prose. Jakobson en vient à opposer ces deux pôles de façon radicale "370, observe
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