177,866 matches
-
que le commentaire d'un poème est une forme de " traduire " le message que le poème respectif est censé transmettre ? L'adaptation pour enfants des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift représente la traduction de l'œuvre ? Ou bien un texte comme Humpty Dumpty sat on a wall. transposé en français par Un petit d'un petit s'étonne aux Halles. est-il vraiment traduit dans la langue cible ?55 Voilà des questions qui prouvent la diversité sémantique du concept de traduction
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
formes canoniques șont le thème et la version.59 La " traduction traductionnelle " ou traduction proprement dite s'oppose aux méthodes de la " traduction pédagogique " : " [...] on pourrait commencer par dire que la traduction proprement dite c'est la production d'un véritable texte, existant en tânt que țel, en langue cible, pour un public ignorant la langue source dans laquelle était rédigé le texte original. Ce serait maintenant le "degré plein" de la traduction. "60 Une fois arrivé au " degré plein " de la traduction, Ladmiral
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
traduction pédagogique " : " [...] on pourrait commencer par dire que la traduction proprement dite c'est la production d'un véritable texte, existant en tânt que țel, en langue cible, pour un public ignorant la langue source dans laquelle était rédigé le texte original. Ce serait maintenant le "degré plein" de la traduction. "60 Une fois arrivé au " degré plein " de la traduction, Ladmiral institue une distinction entre la traduction de textes pragmatiques (techniques, scientifiques, économiques, juridiques, etc.) et la traduction littéraire ou traduction d
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
interprète (ou " traduction orale ") qui constituent, dans son optique, des catégories à part.63 Și l'on analyse attentivement la théorie de Ladmiral sur la " traduction traductionnelle ", on observe que la traduction est vue comme la production d'un véritable texte dans la langue cible pour un public qui ignore la langue dans laquelle est écrit le texte d'origine. Deux conclusions s'en dégagent : d'un côté, îl est fort clair que la traduction n'est pas l'original, argument
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
analyse attentivement la théorie de Ladmiral sur la " traduction traductionnelle ", on observe que la traduction est vue comme la production d'un véritable texte dans la langue cible pour un public qui ignore la langue dans laquelle est écrit le texte d'origine. Deux conclusions s'en dégagent : d'un côté, îl est fort clair que la traduction n'est pas l'original, argument formulé en traductologie par Georges Mounin.64 Îl faut donc abandonner le principe platonicien d'une traduction
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
en dégagent : d'un côté, îl est fort clair que la traduction n'est pas l'original, argument formulé en traductologie par Georges Mounin.64 Îl faut donc abandonner le principe platonicien d'une traduction entièrement fidèle, qui remplace le texte source dans la culture d'arrivée. De l'autre côté, la traduction est déclarée texte indépendant, existant șui generis (" véritable texte ", dit Ladmiral). Cela met fin aux débats concernant le statut méprisé du traducteur et le devoir de celui-ci de
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
l'original, argument formulé en traductologie par Georges Mounin.64 Îl faut donc abandonner le principe platonicien d'une traduction entièrement fidèle, qui remplace le texte source dans la culture d'arrivée. De l'autre côté, la traduction est déclarée texte indépendant, existant șui generis (" véritable texte ", dit Ladmiral). Cela met fin aux débats concernant le statut méprisé du traducteur et le devoir de celui-ci de se rendre visible dans son travail pour se faire connaître. * Nous développons leș deux constats
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
par Georges Mounin.64 Îl faut donc abandonner le principe platonicien d'une traduction entièrement fidèle, qui remplace le texte source dans la culture d'arrivée. De l'autre côté, la traduction est déclarée texte indépendant, existant șui generis (" véritable texte ", dit Ladmiral). Cela met fin aux débats concernant le statut méprisé du traducteur et le devoir de celui-ci de se rendre visible dans son travail pour se faire connaître. * Nous développons leș deux constats sur la traduction formulés ci-dessus. Premièrement
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
original, on pourrait croire que le traducteur dispose d'une liberté infinie, de sorte que tout " écart " voulu ou non voulu puisse être considéré comme une traduction. La vraie question est donc de savoir ce qu'il faut préserver du texte source lors du passage d'une langue à l'autre. Une fois la notion d'identité des textes source et cible abandonnée, certains traductologues ont proclamé l'équivalence comme critère d'une bonne traduction. On peut rappeler à ce titre
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
rappeler à ce titre Eugène Nida, avec să théorie sur l'équivalence dynamique 65, la " traduction relevante " de Jacques Derrida 66 ou le principe de l'équivalence du sens fondé sur le critère de la réversibilité, énoncé par Umberto Eco : " Le texte B dans la langue Bêta est la traduction du texte A dans la langue Alpha și, en retraduisant B dans la langue Alpha, le texte A2 a obtenu a en quelque sorte le même sens que le texte A. "67
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
l'équivalence dynamique 65, la " traduction relevante " de Jacques Derrida 66 ou le principe de l'équivalence du sens fondé sur le critère de la réversibilité, énoncé par Umberto Eco : " Le texte B dans la langue Bêta est la traduction du texte A dans la langue Alpha și, en retraduisant B dans la langue Alpha, le texte A2 a obtenu a en quelque sorte le même sens que le texte A. "67 On observe pourtant que, postulant l'équivalence comme condition de
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
l'équivalence du sens fondé sur le critère de la réversibilité, énoncé par Umberto Eco : " Le texte B dans la langue Bêta est la traduction du texte A dans la langue Alpha și, en retraduisant B dans la langue Alpha, le texte A2 a obtenu a en quelque sorte le même sens que le texte A. "67 On observe pourtant que, postulant l'équivalence comme condition de réussite d'une traduction, leș traductologues ne lui accordent pas la même acception : quelques-uns parlent
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Eco : " Le texte B dans la langue Bêta est la traduction du texte A dans la langue Alpha și, en retraduisant B dans la langue Alpha, le texte A2 a obtenu a en quelque sorte le même sens que le texte A. "67 On observe pourtant que, postulant l'équivalence comme condition de réussite d'une traduction, leș traductologues ne lui accordent pas la même acception : quelques-uns parlent d'une équivalence formelle, d'autres d'une équivalence de contenu, voire d
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
la miezul nopții " (" à minuit "), ou bien une personnification comme " le băteau jette son cri " par " sirenă vaporului sună " (" la sirène du navire retentit "), a-t-on vraiment traduit ? Le sens est là, sans doute, mais qu'a-t-on fait de la poéticité du texte de départ ? Traduire la littérature ne se résume donc pas à une simple équivalence sémantique, à une abstraite " équation interlinguistique ", dont parlait Ladmiral en énonçant le " degré zéro " de la traduction. Comment traduire la musique și importante des voyelles nasales des
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
des " sanglots longs des violons " de Verlaine dans une langue comme le japonais, qui ne connaît pas ce type de voyelles ? Le traducteur ne peut y parvenir qu'en employant des compensations subtiles, ce qui suppose un certain écart du texte d'origine.68 Voilà donc l'équivalence formelle qui est mise en jeu. La question qui s'impose est : și la traduction est fondée sur une équivalence, de quelle équivalence parle-t-on ? Or, pour citer Jean-René Ladmiral, [...] la traduction est la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
donc l'équivalence formelle qui est mise en jeu. La question qui s'impose est : și la traduction est fondée sur une équivalence, de quelle équivalence parle-t-on ? Or, pour citer Jean-René Ladmiral, [...] la traduction est la pratique qui produit un texte cible sémantiquement, stylistiquement, poétiquement, rythmiquement, culturellement, pragmatiquement... équivalent au texte-source auquel îl vient se substituer ; et nous aurions encore pu allonger la liste des adverbes qui viennent ici modaliser l'idée d'" équivalence ". De fait, la multiplicité des modalités adverbiales
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
type de définition proposé est tout simplement de nature tautologique, c'est-à-dire qu'il nous apprend seulement que la traduction est une traduction !69 Pour ne pas aboutir à une définition tautologique du type " la traduction est l'équivalent du texte source dans la langue cible ", nous préférons conclure que chaque type de texte suppose, en traduction, une équivalence spécifique : équivalence sémantique plus évidente dans le cas des textes pragmatiques, équivalence stylistique (qui comprend aussi l'équivalence formelle) dans le cas
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
il nous apprend seulement que la traduction est une traduction !69 Pour ne pas aboutir à une définition tautologique du type " la traduction est l'équivalent du texte source dans la langue cible ", nous préférons conclure que chaque type de texte suppose, en traduction, une équivalence spécifique : équivalence sémantique plus évidente dans le cas des textes pragmatiques, équivalence stylistique (qui comprend aussi l'équivalence formelle) dans le cas de la traduction des œuvres ; aussi, l'équivalence sémantique passe-t-elle au deuxième plan. La
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
ne faut pas oublier que le but premier d'une traduction est la communication, la transmission du sens.71 Notre conclusion est que la traduction est une opération communicative fondée sur une équivalence (ou plusieurs équivalences), selon la nature du texte de départ : " la traduction stricto sensu est une opération communicative à visée mimétique qui consiste à véhiculer d'une langue dans une autre une information donnée. "72 * Nous avons affirmé auparavant que la traduction n'est pas l'original, mais
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
la traduction stricto sensu est une opération communicative à visée mimétique qui consiste à véhiculer d'une langue dans une autre une information donnée. "72 * Nous avons affirmé auparavant que la traduction n'est pas l'original, mais un véritable texte pour le public et la culture d'arrivée. Nous considérons nécessaire de rappeler, à ce titre, la théorie d'Henri Meschonnic sur la traduction en tânt qu'écriture, théorie qui est utile pour notre démarche descriptive des Chapitres V et
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
est utile pour notre démarche descriptive des Chapitres V et VI. Pour ce théoricien, écrire et traduire ne font qu'un73 : le traducteur ne doit plus " s'effacer " devant l'original, car une bonne traduction " fonctionne et dure comme un texte "74. Désirant mettre leș bases d'une poétique de la traduction à partir de la poétique de l'écriture 75, Henri Meschonnic élève l'acte de traduire au niveau d'une épistémologie.76 L'idée de la traduction vue comme écriture șui generis
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Berman concernant leș critères qui permettent de savoir și l'on se trouve devant une véritable traduction : le premier est d'ordre poétique, îl s'agit du " vouloir faire œuvre " du traducteur, de son travail effectif au niveau poétique du texte ; le second est d'ordre éthique, s'agissant du " respect de l'original " : " [...] și la traduction respecte l'original, elle peut et doit même dialoguer avec lui, lui faire face, lui tenir tête "81. Cette ambition du traducteur de " vouloir
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
agissant du " respect de l'original " : " [...] și la traduction respecte l'original, elle peut et doit même dialoguer avec lui, lui faire face, lui tenir tête "81. Cette ambition du traducteur de " vouloir faire œuvre " et de " tenir tête " au texte source est parfois à l'origine de versions tout aussi réussies en langue cible, sinon plus réussies que l'original. Îl suffit de rappeler, à ce titre, l'" über-Shakespeare " de Schlegel.82 Surtout pour la traduction des œuvres, nous retenons
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
cible, sinon plus réussies que l'original. Îl suffit de rappeler, à ce titre, l'" über-Shakespeare " de Schlegel.82 Surtout pour la traduction des œuvres, nous retenons donc l'idée d'une traduction-écriture, une traduction qui fonctionne et dure comme texte dans la culture d'arrivée. Nous avons choisi, par conséquent, le concept de " texte-traduction "83 pour désigner, dans notre démarche descriptive des Chapitres V et VI, leș traductions qui témoignent l'ambition du traducteur de " faire face " à l'original
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
notre démarche descriptive des Chapitres V et VI, leș traductions qui témoignent l'ambition du traducteur de " faire face " à l'original, voire même de " vouloir faire œuvre ", démontrant en même temps un certain respect par rapport au style du texte de départ. * Notre analyse sémantique du concept de traduction n'a pas l'intention d'épuiser le sujet ou d'aboutir à une définition générale de la traduction en tânt que pratique, définition qui ne serait pas utile à la démarche
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]