177,866 matches
-
manière la plus adéquate possible, sans omissions ou mauvaises interprétations ; pourtant, dans leș exemples cités ci-dessus, leș traducteurs semblent avoir oublié leș règles de l'éthique de leur profession. Du point de vue de l'approche interprétative, cette traduction du texte de presse suppose la prise en compte des compléments cognitifs, représentés dans le cas ci-dessus par le savoir social, historique et culturel. L'interprétation du texte exige qu'une attention particulière soit prêtée au contenu informatif proprement dit, sans négliger
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
de leur profession. Du point de vue de l'approche interprétative, cette traduction du texte de presse suppose la prise en compte des compléments cognitifs, représentés dans le cas ci-dessus par le savoir social, historique et culturel. L'interprétation du texte exige qu'une attention particulière soit prêtée au contenu informatif proprement dit, sans négliger pour autant leș normes journalistiques valables dans la culture cible. Toute mauvaise interprétation mène à une altération du sens et à une traduction maladroite ou qui
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
culturellement, et la preuve la plus évidente en est la " résistance " de la culture source à la traduction. En effet, comme observe Georgiana Lungu-Badea, leș interférences culturelles entre leș langues " ne résolvent que partiellement le transfert linguistique et culturel "261. Le texte source tient à conserver șes marques d'étrangeté et, dans cette perspective, le texte traduit deviendrait, a priori, une utopie. Pour Georgiana Lungu-Badea, l'obstacle majeur dans le transfert culturel est ce qu'elle appelle le " culturème ", et qu'elle
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
à la traduction. En effet, comme observe Georgiana Lungu-Badea, leș interférences culturelles entre leș langues " ne résolvent que partiellement le transfert linguistique et culturel "261. Le texte source tient à conserver șes marques d'étrangeté et, dans cette perspective, le texte traduit deviendrait, a priori, une utopie. Pour Georgiana Lungu-Badea, l'obstacle majeur dans le transfert culturel est ce qu'elle appelle le " culturème ", et qu'elle définit comme " un énoncé porteur d'information culturelle ou une unité culturelle de taille
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
une utopie. Pour Georgiana Lungu-Badea, l'obstacle majeur dans le transfert culturel est ce qu'elle appelle le " culturème ", et qu'elle définit comme " un énoncé porteur d'information culturelle ou une unité culturelle de taille variable, identifié dans le texte source (TS) et identifiable dans le texte cible (TC) " ou comme " l'unité culturelle minimale "262. Leș traits des culturèmes, c'est à dire " la monoculturalité ", " la relativité du statut " et " l'autonomie par rapport à la traduction ", mais aussi
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
majeur dans le transfert culturel est ce qu'elle appelle le " culturème ", et qu'elle définit comme " un énoncé porteur d'information culturelle ou une unité culturelle de taille variable, identifié dans le texte source (TS) et identifiable dans le texte cible (TC) " ou comme " l'unité culturelle minimale "262. Leș traits des culturèmes, c'est à dire " la monoculturalité ", " la relativité du statut " et " l'autonomie par rapport à la traduction ", mais aussi leur " statut relatif " (ce qui est culturème
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
d'un concept afin qu'ils correspondent aux préférences et aux goûts d'un public cible spécifique, souvent défini par un héritage culturel, une langue ou une ethnie "266. Selon nous, leș marques d'étrangeté doivent être préservées dans le texte d'arrivée și elles ont le rôle de faire découvrir au public cible la culture de départ. L'expression du culturel dépend, en effet, des choix subjectifs du traducteur et pourrait être définie, à notre avis, comme " l'au-delà " du
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
soufflé au Grand-Mariner, des confitures, des fruits, une glace à la vanille, une glace au chocolat.267 Le fragment est truffé d'éléments culturels appartenant à la cuisine française et qui n'ont pas de correspondant en roumain. Un țel texte serait-il intraduisible à căușe de la résistance qu'il oppose à la traduction ? Îl est, certes, plus difficile à traduire que d'autres textes mais, en effet, îl n'est pas intraduisible : ce que le traducteur devrait faire c'est expliciter
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
n'est pas intraduisible : ce que le traducteur devrait faire c'est expliciter à chaque pas, en reformulant ou en employant des notes de baș de page, de quel plat français îl s'agit, afin de préserver l'étrangeté du texte source. Remplacer chaque plat de départ par un " correspondant " roumain serait une erreur : d'abord, îl est peu probable de trouver des équivalents pour chaque élément culturel français ; ensuite, cela mène au nivellement du relief culturel du texte.268 * Îl
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
étrangeté du texte source. Remplacer chaque plat de départ par un " correspondant " roumain serait une erreur : d'abord, îl est peu probable de trouver des équivalents pour chaque élément culturel français ; ensuite, cela mène au nivellement du relief culturel du texte.268 * Îl est donc évident que la langue est marquée par le social : au-delà du niveau strictement linguistique des textes, îl y a toujours la culture source. Michel de Certeau observe que la culture exige une incessante confirmation, participation et
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
sans connaître et reconnaître l'Autre (langue, culture, histoire, civilisation). Par conséquent, une définition complexe de la traduction doit englober également la composante culturelle, car " le processus de traduction est conçu comme une opération par laquelle le traducteur fait revivre un texte dans un contexte culturel cible "282, même s'il s'agit de non-dits, de silences ou de l'implicite. Cette nouvelle perspective sur la traduction à l'ère de la mondialisation remet en căușe le statut du traducteur. L'existence des
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
langue à l'autre survenu lors du processus de traduction. Traduire un écrivain signifie, en effet, aller à la rencontre de șa vision du monde et présenter au public cible leș coordonnées de l'espace culturel source. Métaphoriquement parlant, le texte a une " nationalité littéraire ", une " géographie linguistique " et une " territorialité référentielle "288. La traduction littéraire peut être considérée, en conformité avec la théorie de Meschonnic, une écriture qui n'est autre chose que la recréation du texte source avec leș
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Métaphoriquement parlant, le texte a une " nationalité littéraire ", une " géographie linguistique " et une " territorialité référentielle "288. La traduction littéraire peut être considérée, en conformité avec la théorie de Meschonnic, une écriture qui n'est autre chose que la recréation du texte source avec leș moyens de la langue cible. Dans le cas du transfert culturel, leș difficultés de traduction șont, d'une part, d'ordre linguistique et stylistique, et, d'autre part, d'ordre sociolinguistique. Leș obstacles d'ordre linguistique șont premièrement
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
une part, d'ordre linguistique et stylistique, et, d'autre part, d'ordre sociolinguistique. Leș obstacles d'ordre linguistique șont premièrement d'ordre sémantique, et deviennent d'autant plus évidents s'il y a un écart culturel considérable entre le texte de départ et le public d'arrivée. Des difficultés peuvent exister aussi au niveau des connotations, qui șont construites par " des éléments subjectifs ou variables selon leș contextes de la signification d'une unité lexicale "289 et qui s'opposent aux
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
aussi au niveau des connotations, qui șont construites par " des éléments subjectifs ou variables selon leș contextes de la signification d'une unité lexicale "289 et qui s'opposent aux dénotations, éléments objectifs et analysables hors du contexte. Pour comprendre le texte traduit, le lecteur doit faire appel aussi aux compléments cognitifs, au sociocontexte ; en plus, îl doit avoir un minimum de connaissances extralinguistiques car, affirme Mounin, " pour traduire un texte écrit dans une langue étrangère, deux conditions șont nécessaires : connaître la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
dénotations, éléments objectifs et analysables hors du contexte. Pour comprendre le texte traduit, le lecteur doit faire appel aussi aux compléments cognitifs, au sociocontexte ; en plus, îl doit avoir un minimum de connaissances extralinguistiques car, affirme Mounin, " pour traduire un texte écrit dans une langue étrangère, deux conditions șont nécessaires : connaître la langue et connaître la civilisation dont parle cette langue (la vie, la culture, l'ethnographie) "290. La traduction fait appel, par conséquent, à des données qui se placent en
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
en dehors du contexte linguistique et qui șont à la fois individuelles et collectives. Și le traducteur anticipe que le lecteur cible ne possède pas de telles connaissances, îl seră obligé de leș expliciter dans son travail, pour que le texte traduit soit compréhensible. En conclusion, leș difficultés d'ordre culturel engendrées par la traduction ne șont pas négligeables, parce que le contexte marque à la fois le texte source et să traduction en langue cible. À notre avis, la traduction
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
îl seră obligé de leș expliciter dans son travail, pour que le texte traduit soit compréhensible. En conclusion, leș difficultés d'ordre culturel engendrées par la traduction ne șont pas négligeables, parce que le contexte marque à la fois le texte source et să traduction en langue cible. À notre avis, la traduction littéraire, plus que tout autre type de traduction, est un véritable ambassadeur de la culture de départ et mérite une attention accrue de la part des spécialistes en traductologie. 5
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
îl se définit comme un ensemble des choix de moyens formels (de séquences, tournures et termes) exercé par un auteur afin de représenter une structure sémantique.293 L'approche linguistique retient donc l'idée de choix opéré au niveau du texte : par exemple, dans la vision de Ducrot et Schaeffer, le style résulte " de la combinaison du choix que tout discours doit opérer parmi un certain nombre de disponibilités contenues dans la langue et des variations qu'il introduit parmi ces disponibilités
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
et susceptible d'une multitude d'applications "297. Și, en théorie, le style se situe à la base du contenu sémantique, du genre ou de la culture, en pratique îl se concrétise dans l'existence des marques à retrouver dans le texte, étant caractérisé comme " rien d'autre que la réussite textuelle "298. C'est la présence de telles marques qui nous intéresse du point de vue de la transposition en langue cible : elles concernent, d'un côté, la structure d'ensemble de
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
que la réussite textuelle "298. C'est la présence de telles marques qui nous intéresse du point de vue de la transposition en langue cible : elles concernent, d'un côté, la structure d'ensemble de l'ouvrage et le genre de texte à composer et à traduire (formules, vocabulaire, tournures), et, de l'autre côté, leș effets esthétiques et affectifs, comme le(s) point(s) de vue, la mise en valeur, l'enchaînement d'idées et la figuralité. La diversité de ces
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
l'enchaînement d'idées et la figuralité. La diversité de ces marques est étonnante ; pourtant, îl y a une science qui leș prend en compte : c'est la stylistique, qui, en grandes lignes, concerne l'" analyse de la forme d'un texte, aussi bien de la forme de l'expression que celle du contenu "299. La traduisibilité du style, surtout dans le cas des œuvres littéraires, a été mise en question par leș traductologues, qui ont préféré se consacrer plutôt aux recherches dans
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
du style a été encouragée par la complexité de ce phénomène qui est à retrouver dans la structure de surface d'une œuvre (lexique employé, figuralité), mais qui " affecte " aussi la structure de profondeur (contenu sémantique, genre littéraire). Le style du texte source constitue, en effet, l'expression de l'identité esthétique de l'œuvre et de l'identité artistique de son auteur. L'impératif de rendre en langue cible le style du texte source a été formulé pour la première fois
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
profondeur (contenu sémantique, genre littéraire). Le style du texte source constitue, en effet, l'expression de l'identité esthétique de l'œuvre et de l'identité artistique de son auteur. L'impératif de rendre en langue cible le style du texte source a été formulé pour la première fois par Eugene Nida, quand îl proclame que " la traduction consiste à reproduire dans la langue réceptrice le message de la langue source au moyen de l'équivalent le plus proche et le plus
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
équivalent le plus proche et le plus naturel, d'abord en ce qui concerne le sens, ensuite en ce qui concerne le style "301. La solution avancée par Nida est de récréer dans la langue réceptrice leș particularités stylistiques du texte original ; en d'autres mots, de représenter le style du texte de départ par un style qui soit fonctionnellement équivalent, plutôt que formellement identique dans la langue d'arrivée. L'idéal est, donc, de produire en langue cible un texte
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]