177,866 matches
-
Poncet, 1996 : 142) La présence de l'adjectif " jucăuș " au lieu de " ducăuș " dans leș trois éditions bilingues citées ci-dessus représente une faute d'inattention de la part des éditeurs qui ont " corrigé ", pratiquement, le poème de Blaga. Cette modification du texte de départ a généré des versions qui s'éloignent du sémantisme d'origine (comme celle de Jean Poncet, qui traduit " ducăuș " par " folâtre ", ce qui constitue une perte sémantique). C'est à peine en 2010 que l'Édition Humanitas rend
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
traduit " ducăuș " par " folâtre ", ce qui constitue une perte sémantique). C'est à peine en 2010 que l'Édition Humanitas rend justice au poème de Blaga, en publiant să version originale. On observe que, malgré la faute de frappe du texte source, Veturia Drăgănescu-Vericeanu a traduit littéralement l'adjectif " ducăuș ".1428 Paul Miclău conserve, lui aussi, le sens de départ, proposant un équivalent plus poétique pour le syntagme " cu gând ducăuș " : " de mă pensée vagabonde ". Virgil Ierunca La traduction de Virgil
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
1428 Paul Miclău conserve, lui aussi, le sens de départ, proposant un équivalent plus poétique pour le syntagme " cu gând ducăuș " : " de mă pensée vagabonde ". Virgil Ierunca La traduction de Virgil Ierunca, fidèle en grandes lignes au rythme typographique du texte source, se fait remarquer pourtant par une plus grande oralité lorsque le traducteur décide de transformer des phrases affirmatives en interrogations : Acestui cutreier nu-i chip să-i dărui temeiul promis și mersul de-un mal să-l anin [...]. (Ani
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
enfreindre l'interdit imprononcé, ou bien est-ce le destin de la créature qui le veut ainsi. (Années, exil et sommeil) (Stolojan, 1992 : 105) Grace à ce choix traductif, le discours poétique devient plus emphatique, plus marqué, tandis que la voix du texte de départ est modifiée. Paul Miclău La traduction de Paul Miclău se fait remarquer en général par la fidélité au texte départ au niveau du microcontexte typographique. Conformément à son principe selon lequel l'étrangeté de la poésie source doit être
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
105) Grace à ce choix traductif, le discours poétique devient plus emphatique, plus marqué, tandis que la voix du texte de départ est modifiée. Paul Miclău La traduction de Paul Miclău se fait remarquer en général par la fidélité au texte départ au niveau du microcontexte typographique. Conformément à son principe selon lequel l'étrangeté de la poésie source doit être maintenue en traduction, le traducteur respecte soigneusement la présence des tirets ; nous avons identifié seulement quelques situations isolées où Paul Miclău
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
maintenue en traduction, le traducteur respecte soigneusement la présence des tirets ; nous avons identifié seulement quelques situations isolées où Paul Miclău élimine leș tirets de son texte-traduction.1429 Parfois, le traducteur imite le style de Blaga et introduit dans le texte cible des tirets à fonction créative : Și truda lor e rugăciune. (Cariatide) (Blaga, 2010 : 345) Leur prière travail ardent. (Cariatides) (Miclău, 1978 : 483) Leș vers en miroir șont respectés avec précision : le plus souvent, ils șont traduits littéralement.1430 En
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
de relecture plus pointilleux que la première traduction datant de 1974. Nous avons constaté dans cette version une seule inadvertance au niveau de la ponctuation : dans la traduction du poème Lumină (La lumière), Paul Miclău change un point d'interrogation du texte source dans un simple point final, ce qui modifie le sens de départ.1433 Îl y a aussi des cas où le traducteur ressent le besoin de " corriger " le poète au niveau de la ponctuation, en ajoutant par exemple des virgules
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
poète au niveau de la ponctuation, en ajoutant par exemple des virgules là où cela lui semble nécessaire. Pour la plupart des situations, cet ajout ne constitue pas une perte, mais une modalité d'accroître la compréhensibilité et la cohérence du texte traduit.1434 On peut identifier dans cette traduction quelques erreurs de frappe, comme par exemple *" la mensonge "1435, coquille qui est due, à notre sens, plutôt à l'éditeur qu'au traducteur. De même, la traduction de l'interjection du
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
union. Du reste, à une analyse attentive du microcontexte typographique, la traduction de Paul Miclău est soignée et adaptée aux normes françaises de ponctuation. Sanda Stolojan La traduction qui est l'œuvre de Sanda Stolojan est fidèle, en général, au texte de départ sur le plan du microcontexte typographique. Îl y a pourtant quelques situations où la traductrice décide, par exemple, de transformer un point dans une virgule, car elle choisit en français une autre tournure de phrase. On peut comparer
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
c'est le soir. L'âme du village autour de nous papillonne [...]. (L'âme du village) (Loubière, 2003 : 41) On peut constater que le changement de ponctuation opéré par Sanda Stolojan entraîne aussi une perte au niveau de la signifiance du texte de départ : le poète s'adresse en effet à une petite fille ; îl lui fait découvrir le village, une sorte de " centrus mundi " où est née l'éternité. Son discours est, par conséquent, caractérisé par une oralité prononcée : remplacer le
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
l'impératif par la tournure plus neutre (" le soir venu ") signifie annihiler en quelque sorte la présence du destinataire du discours poétique. Un changement des signes de ponctuation mène, pour la plupart des fois, à un changement de la voix du texte, quelque subtile qu'il soit : Și iar plecăm. De ce a tresărit ? Tata orb, fii liniștit, în jur nu e nimic. (De mână cu Marele Orb) (Blaga, 2010 : 120) Plus tard, lorsque nous repartons, je le vois tressaillir : Père aveugle, sois
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
point par une virgule dans la version de Sanda Stolojan est moins grave que l'annihilation de la question rhétorique du moi lyrique, par l'introduction des deux points. Le choix inexplicable de la traductrice mène à la diminution de la voix du texte ; on peut comparer să traduction avec la variante littérale de Philippe Loubière, fidèle au message de départ.1436 En ce qui concerne l'emploi du tiret, marque stylistique de Blaga, Sanda Stolojan s'avère être, en général, conservatrice. Pourtant, elle
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
air îl y a des signes, des signes de départ. (Signes) (Stolojan, 1992 : 53) Je chante îl y a des signes, des signes de départ. (Signes) (Miclău, 1978 : 305) On constate que Sanda Stolojan interprète à son propre gré le texte de Blaga : și l'on compare să version avec la traduction littérale de Miclău, on observe plusieurs différences d'ordre sémantique. Premièrement, la traductrice s'éloigne du message source par l'explicitation opérée (" car dans l'air/îl y a
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
message d'origine. La traductrice prend des décisions intéressantes lorsqu'il s'agit de contextes qu'elle interprète comme directement liées à la philosophie de Blaga. Par exemple, elle fait commencer le nom " être " par une majuscule, même și le texte de départ n'est pas transparent à cet égard : Ființă tu găsi-voi cândva cuvenitul sunet de-argint, de foc, si ritul unei rostiri egale în veci arderii tale ? (Ardere) (Blaga, 2010 : 248) Ô Être saurai-je trouver un jour le
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
leș normes de ponctuation du français. Par contre, on observe que la traductrice prend de pluș grandes libertés que Paul Miclău en ce qui concerne la fidélité au microcontexte typographique de départ. Ces libertés, fruit de șa libre interprétation du texte de Blaga, s'avèrent être parfois nuisibles à la signifiance du poème. Jean Poncet Fidèle en grandes lignes au microcontexte typographique d'origine, Jean Poncet s'arroge parfois des libertés lorsqu'il est question d'augmenter la poéticité de son
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
microcontexte typographique d'origine, Jean Poncet s'arroge parfois des libertés lorsqu'il est question d'augmenter la poéticité de son texte-traduction. Par exemple, en imitant l'idiostyle de Blaga, le traducteur recrée dans la langue cible une métaphore du texte source par l'insertion d'un tiret. On peut comparer să version à celle de Paul Miclău, plus conservatrice : Pământu-ntreg e numai lan de grâu și cântec de lăcuste. (Vară) (Blaga, 2010 : 67) Terre champ de blé et stridence de
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
la majorité des cas, ce signe de ponctuation a une fonction purement décorative ou expressive. Le fait que leș traducteurs interprètent le tiret comme le seuil d'une explicitation nous montre que la signifiance que ce graphème acquiert dans le texte poétique source leur est parfois méconnue. S'il y a des cas où leș traducteurs préservent le tiret dans leurs versions, ils le font peut-être parce qu'ils șont poussés par le désir de rester fidèle au texte de départ
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
dans le texte poétique source leur est parfois méconnue. S'il y a des cas où leș traducteurs préservent le tiret dans leurs versions, ils le font peut-être parce qu'ils șont poussés par le désir de rester fidèle au texte de départ, sans avoir approfondi l'importance stylistique du tiret dans l'œuvre de Blaga. Par exemple, dans la traduction ci-dessous, Jean Poncet ignore la fonction créative du tiret : îl l'élimine du texte cible et recrée, en simplifiant, la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
le désir de rester fidèle au texte de départ, sans avoir approfondi l'importance stylistique du tiret dans l'œuvre de Blaga. Par exemple, dans la traduction ci-dessous, Jean Poncet ignore la fonction créative du tiret : îl l'élimine du texte cible et recrée, en simplifiant, la métaphore d'origine. Par ce choix, son texte-traduction enregistre une perte de poéticité. Pour souligner l'appauvrissement de la métaphore dans la version de Jean Poncet, nous citons aussi la traduction littérale de Veturia Drăgănescu-Vericeanu
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
filée du vieillissement : le temps se tamise à travers nos veillées, pareilles à des tamis de lin, et la poussière qui en résulte se dépose sur nos tempes. En évitant la traduction littérale, qui permet de conserver la poéticité du texte de départ, le traducteur se perd dans leș méandres de la nouvelle figure créée, une figure mois transparente : îl emploie le verbe " bluter " pour éviter la répétition qu'aurait engendrée " tamiser " et opère une particularisation : le nom " vremea " (" le temps ") est
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
méandres de la nouvelle figure créée, une figure mois transparente : îl emploie le verbe " bluter " pour éviter la répétition qu'aurait engendrée " tamiser " et opère une particularisation : le nom " vremea " (" le temps ") est traduit par " leș heures ".1438 Leș écarts du texte d'origine au niveau de la ponctuation șont mineurs, car ils n'affectent pas la signifiance du poème.1439 En ce qui concerne leș vers en miroir, Jean Poncet leș traduit, en grandes lignes, littéralement, afin de garder la symétrie du
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
origine par să traduction littérale et respecte en même temps leș éléments du microcontexte typographique.1440 L'analyse du microcontexte typographique nous a montré que la traduction de Jean Poncet est soignée et fidèle en général aux particularités graphiques du texte de départ. L'emploi du tiret peut créer des difficultés de traduction. Collectif de traducteurs Poeme alese : Le recueil qui porte le titre Poeme alese (Poèmes choisis), publié en 1998 aux éditions Grâi și Suflet de Bucarest, contient plusieurs inadvertances
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
des signes de ponctuation conformes à să vision poétique. Par exemple, elle ne considère pas nécessaire la présence des guillemets dans le cas ci-dessous1443, mais elle emploie, par contre, des majuscules et des tirets, qui n'existent pas dans le texte d'origine : [...] dat-a un semn Nepătrunsul : " Să fie lumină ! " (Lumină) (Blaga, 2010 : 20) [...] Quand Lui l'Impénétrable Fit un signe Et la Lumière fut. (Romanescu, 1998 : 7) [...] fit un signe l'Impénétrable : " Que la lumière soit ! " (La lumière) (Miclău
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
leș vers șont adaptés à la rigueur du français, puisqu'ils commencent toujours par une majuscule. À d'autres reprises, la traductrice insère dans son texte-traduction des tirets à fonction créative, donnant naissance à des métaphores là où dans le texte source îl y n'a aucune figure ou îl y a des comparaisons : Din streașina curat-a veșniciei cad clipele că picurii de ploaie. (Dar munții unde-s ?) (Blaga, 2010 : 32) Du clair auvent de l'éternité Leș secondes tombent
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
pétales leș coquilles [...]. Leș déesses de la mer [..] y laissèrent seuls vestiges Leurs paupières. (Leș coquilles) (Romanescu, 1998 : 91) Pétales semblent leș coquilles [...]. Déesses marines [...] ont laissé ici comme vestiges, leurs paupières. (Coquilles) (Miclău, 1978 : 479) Leș signes de ponctuation du texte source șont presque tous modifiés, déplacés ou abolis dans la traduction de Paula Romanescu : leș points d'interrogation deviennent des points d'exclamation et leș points d'exclamation șont transformés en simples points finaux 1445, le point d'exclamation suivi
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]