177,866 matches
-
points finaux 1445, le point d'exclamation suivi par un point d'interrogation devient point d'exclamation 1446, le point final devient point d'exclamation 1447 et ainsi de suite. La traductrice insère des signes de ponctuation même și le texte source n'en est pas pourvu, comme dans la traduction du poème Frumoase mâini (Jolies mains...), où l'on peut trouver des points de suspension dans le titre même et à la fin du texte, peut-être pour souligner davantage le
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
de ponctuation même și le texte source n'en est pas pourvu, comme dans la traduction du poème Frumoase mâini (Jolies mains...), où l'on peut trouver des points de suspension dans le titre même et à la fin du texte, peut-être pour souligner davantage le regret exprimé par le poète.1448 Parfois ces interventions opérées au niveau de la ponctuation s'avèrent être exagérés, car elles déterminent des écarts majeurs de la tonalité du texte d'origine, comme dans la traduction ci-dessous
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
titre même et à la fin du texte, peut-être pour souligner davantage le regret exprimé par le poète.1448 Parfois ces interventions opérées au niveau de la ponctuation s'avèrent être exagérés, car elles déterminent des écarts majeurs de la tonalité du texte d'origine, comme dans la traduction ci-dessous : Copilo, pune-ți mâinile pe genunchii mei. (Sufletul satului) (Blaga, 2010 : 116) Mon enfant, repose țes mains sur mes genoux ! (L'âme du village) (Romanescu, 1998 : 82) Petite, mets țes mains sur mes
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
2003 : 41) Le moț paisible du moi lyrique adressé à une petite fille devient, sous la plume de Paula Romanescu, un ordre. Nous avons identifié dans cette version des emplois inédits de la majuscule, qui entraînent des modulations de la voix du texte. Par exemple, dans la traduction du poème Vreau să joc ! (Je veux danser), le nom " Terre " commence par une majuscule 1449, tandis que " Dumnezeu " (" Dieu ") devient " le Bon Dieu "1450, apportant une note plus tendre, enfantine, au poème de Blaga
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
joc ! (Je veux danser), le nom " Terre " commence par une majuscule 1449, tandis que " Dumnezeu " (" Dieu ") devient " le Bon Dieu "1450, apportant une note plus tendre, enfantine, au poème de Blaga, ce qui représente un écart de la tonalité neutre du texte source. Dans la traduction du poème Veșnicul (L'Éternel), la traductrice fait commencer par une majuscule le nom " l'Éternel " (" Dieu ", le Grand Anonyme), pour rendre plus transparent le sens exprimé dès le titre.1451 Paula Romanescu omet la majuscule
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
devant le néant. L'emploi des majuscules dans le cas des verbes-clés " Connaître " (associé à l'hiver) et " Aimer " (associé au printemps) du poème Primăvară (Printemps) est, lui aussi, réussi.1453 Îl faut remarquer aussi le changement de la voix du texte qu'apporte l'emploi de la majuscule dans le cas des pronoms " Tu ", " Țoi ", " Ton ", qui désignent le Dieu muet et absent du poème Psalm (Psaume) : par cette décision traductive, la tonalité du texte cible devient plus cérémonieuse ou, en tout
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
remarquer aussi le changement de la voix du texte qu'apporte l'emploi de la majuscule dans le cas des pronoms " Tu ", " Țoi ", " Ton ", qui désignent le Dieu muet et absent du poème Psalm (Psaume) : par cette décision traductive, la tonalité du texte cible devient plus cérémonieuse ou, en tout cas, moins amère que celle du poème source.1454 La traduction de Paula Romanescu montre souvent une oralité plus accentuée que celle du poème de départ, grace à l'ajout de questions rhétoriques
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
pârtie du style traductif de Paula Romanescu. Ștefana et Ioan Pop-Curșeu À part quelques petites inadvertances 1463, la traduction de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu est soignée du point de vue du microcontexte typographique. Nous avons remarqué aussi la fidélité au texte source dans l'emploi des graphèmes et dans la traduction des vers en miroir. Philippe Loubière Une particularité évidente de la traduction de Philippe Loubière est l'adaptation aux normes de ponctuation du français : on observe, dans la plupart des cas
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
à la ronde auréoles Par leș saints du passé dans la plaine perdues. (Résurrection de chaque jour) (Loubière, 2003: 33) Un cas à part est constitué par le choix du traducteur d'introduire des tirets au lieu des parenthèses du texte source : Ești muta, neclintita identitate (rotunjit în sine a este a) nu ceri nimic. Nici rugăciunea mea. (Psalm) (Blaga, 2010 : 104) Tu es la muette et immuable identité Alpha seră toujours alpha Tu ne demandes rien. Ni même mă prière
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
ne demandes rien. Pas même une prière de moi. (Psaume) (Pop-Curșeu, 2003 : 45) À part la suppression des parenthèses et l'ajout des tirets, nous remarquons l'interprétation en conformité avec le message de la Bible que donne Philippe Loubière au texte de Blaga : dans să traduction, le " a " du texte source (qui est assez hermétique et qui est gardé dans la traduction littérale de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu), devient " alpha ", symbole de Dieu, qui est le commencement de la création du monde
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Psaume) (Pop-Curșeu, 2003 : 45) À part la suppression des parenthèses et l'ajout des tirets, nous remarquons l'interprétation en conformité avec le message de la Bible que donne Philippe Loubière au texte de Blaga : dans să traduction, le " a " du texte source (qui est assez hermétique et qui est gardé dans la traduction littérale de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu), devient " alpha ", symbole de Dieu, qui est le commencement de la création du monde, et de Jésus, dans le premier chapitre de l
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
gardé dans la traduction littérale de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu), devient " alpha ", symbole de Dieu, qui est le commencement de la création du monde, et de Jésus, dans le premier chapitre de l'Évangile de Saint Jean.1465 Pour rendre le texte plus transparent, Philippe Loubière opère une explicitation du message d'origine à travers son travail d'interprétation. Philippe Loubière adapte souvent la ponctuation du texte source : par exemple, îl intervient, en ajoutant des virgules, là où cela lui semble accroître
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Jésus, dans le premier chapitre de l'Évangile de Saint Jean.1465 Pour rendre le texte plus transparent, Philippe Loubière opère une explicitation du message d'origine à travers son travail d'interprétation. Philippe Loubière adapte souvent la ponctuation du texte source : par exemple, îl intervient, en ajoutant des virgules, là où cela lui semble accroître la cohérence du texte.1466 Îl faut remarquer également que le traducteur a suivi l'usage du français de faire commencer chaque vers par une
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Loubière opère une explicitation du message d'origine à travers son travail d'interprétation. Philippe Loubière adapte souvent la ponctuation du texte source : par exemple, îl intervient, en ajoutant des virgules, là où cela lui semble accroître la cohérence du texte.1466 Îl faut remarquer également que le traducteur a suivi l'usage du français de faire commencer chaque vers par une majuscule, alors que tous leș vers originaux n'en șont pas pourvus. Nous avons remarqué la préférence de Philippe
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
est conservée, par contre, par tous leș traducteurs, dans la traduction de l'appellatif " Doamne " (" Seigneur "). On peut mettre en parallèle la traduction de Philippe Loubière et celle de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu pour saisir la modification de la voix du texte engendrée par l'emploi de la majuscule : În cer te-ai închis ca-ntr-un cosciug. O, de n-ai fi mai înrudit cu moartea, decât cu viața, mi-ai vorbi. De acolo unde ești, din pământ ori din poveste mi-
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
D'où que tu es, de la terre ou de la légende, tu me parlerais. Dans leș épines d'ici-bas, montre-toi, Seigneur, afin que je sache ce que tu attends de moi. [...] Ou bien ne veux-tu rien ? (Psaume) (Pop-Curșeu, 2003 : 45) Le texte source n'est pas très transparent en ce qui concerne l'emploi de la majuscule, car le sujet peut rester implicite en roumain, sans accompagner nécessairement le verbe dans le discours.1467 Le premier vers cité, qui contient le pronom " te
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
la divinité absențe, par une majuscule. Interprétant le monologue du moi lyrique comme marqué par le côté spirituel, religieux, Loubière opte pour la majuscule 1468 ; en d'autres mots, îl surtraduit, ce qui engage aussi une modulation de la voix du texte : și la tonalité du poème de départ est assez sombre, le " Tu " de politesse du texte cible adoucit en quelque sorte le monologue amer du moi lyrique. À remarquer aussi que Philippe Loubière fait commencer leș mots " Ciel " et " Terre
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
côté spirituel, religieux, Loubière opte pour la majuscule 1468 ; en d'autres mots, îl surtraduit, ce qui engage aussi une modulation de la voix du texte : și la tonalité du poème de départ est assez sombre, le " Tu " de politesse du texte cible adoucit en quelque sorte le monologue amer du moi lyrique. À remarquer aussi que Philippe Loubière fait commencer leș mots " Ciel " et " Terre " par des majuscules, comme dans leș textes sacrés, afin de souligner l'opposition entre " le cercueil
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
aux rigueurs du français, mais qui n'affecte pas grièvement la signifiance du poème. Par contre, la décision de faire commencer par une majuscule leș pronoms qui désignent Dieu mène, comme nous avons remarqué, à une modification de la voix du texte. En réalité, le moi poétique du texte source n'est pas tellement cérémonieux dans son discours ; bien au contraire, dans le poème Psalm (Psaume), îl s'agit plutôt d'un monologue amer, voire d'une " querelle " avec un Dieu absent
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
affecte pas grièvement la signifiance du poème. Par contre, la décision de faire commencer par une majuscule leș pronoms qui désignent Dieu mène, comme nous avons remarqué, à une modification de la voix du texte. En réalité, le moi poétique du texte source n'est pas tellement cérémonieux dans son discours ; bien au contraire, dans le poème Psalm (Psaume), îl s'agit plutôt d'un monologue amer, voire d'une " querelle " avec un Dieu absent. Philippe Loubière ne fait que donner à
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
le poème de départ a une tonalité neutre ou agnostique. Son choix traductif est le résultat de son interprétation de l'œuvre.1470 Pourtant, la poésie de Blaga n'est ni purement philosophique ni purement métaphysique. Modifier la tonalité du texte par l'adoption d'une note trop cérémonieuse ou trop marquée par le côté religieux constitue, à notre sens, un écart de la signifiance du poème d'origine. Paul Villard Paul Villard omet le tiret dans să traduction là où îl
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
2010 : 199) En automne ici s'étendait doré le conte. (Villard, 2011 : 41) Naguère en automne s'éteignait le conte d'or [...]. (Poncet, 1996 : 152) Leș recueils parus aux Éditions Ars Longa contiennent parfois des coquilles graves identifiées dans le texte source, ce qui entraîne des écarts sémantiques dans la traduction. Par exemple, dans le cas ci-dessous, une erreur de frappe a généré un changement sémantique radical non seulement dans la traduction en français, mais aussi dans leș variantes en espagnol
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
exemple, dans le cas ci-dessous, une erreur de frappe a généré un changement sémantique radical non seulement dans la traduction en français, mais aussi dans leș variantes en espagnol, anglais et allemand. Dans la colonne de gauche, nous citons le texte source écrit correctement, tout comme la traduction littérale de Philippe Loubière : Texte source original : [...] îngeri au cântat toată noaptea [...] că bunătatea e moarte. (Bunătate toamnă) (Blaga, 2010 : 114) Coquille dans le recueil publié par Ars Longa : [...] îngeri au cântat toată
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
changement sémantique radical non seulement dans la traduction en français, mais aussi dans leș variantes en espagnol, anglais et allemand. Dans la colonne de gauche, nous citons le texte source écrit correctement, tout comme la traduction littérale de Philippe Loubière : Texte source original : [...] îngeri au cântat toată noaptea [...] că bunătatea e moarte. (Bunătate toamnă) (Blaga, 2010 : 114) Coquille dans le recueil publié par Ars Longa : [...] îngeri au cântat toată noaptea [...] că bunătatea e moartă. (Bunătate toamnă) Des anges ont chanté toute
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
anglais : [...] angels have sung through the night [...] that goodness is dead. (Albu, 2009 : 71) Version en allemand : Engel sangen die ganze Nacht [...] die Güte șei tot. (Poruciuc, Bargan, 2009 : 73) Le changement sémantique entraîné par la faute de frappe du texte source publié aux Éditions Ars Longa est irréparable et génère un contresens. On peut observer dans le texte de départ le champ sémantique de l'automne, auquel se substituent le sous-champ de la bonté et celui de la maladie et de la mort
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]