177,866 matches
-
indices textuels et paratextuels). En tânt que stratégies de traduction, nous avons classé, d'un côté, la traduction littérale et, de l'autre côté, leș procédés obliques, réunis sous le nom de " techniques de compensation ". L'approche interprétative appliquée au texte poétique connaît aussi șes limites. Premièrement, la liberté du traducteur n'est pas absolue : îl doit rester fidèle au style de l'auteur qu'il traduit. Îl s'agit d'une " transformation à l'envers " : și le poète dispose d
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
sur l'intuition, le don poétique et le pouvoir créateur du traducteur. Leș décisions traductives décelables dans le cas de la traduction poétique peuvent être classées en deux catégories : leș choix qui visent à récupérer la poéticité et le style du texte de départ, que nous désignons comme des " stratégies de traduction " (par exemple, la recréation de la prosodie source ; le principe de la concordance dans la traduction des figures de langage : traduire figure par figure, etc.) ; leș choix qui mènent à la dépoétisation
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
la suppression de graphèmes/vers, accompagnée par une omission sémantique ; la démétaphorisation ; l'excroissance figurale, etc.). L'analyse du corpus nous a révélé, dans un premier temps, que l'emploi de termes poétiques, tout comme le travail interprétatif appliqué au texte constituent des stratégies de traduction grace auxquelles le traducteur parvient à recréer la poéticité de départ, voire à la valoriser davantage. De l'autre côté, îl y a toute une série de choix traductifs qui affectent le message et le
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
y a toute une série de choix traductifs qui affectent le message et le style du poème : la banalisation par un mauvais choix des termes ou du registre langagier, la simplification, le changement sémantique ou le changement de la voix du texte, l'omission, le contresens, leș fautes de langue, leș lourdeurs. La présence de tels choix dans le texte traduit indique une mauvaise maîtrise de la langue cible, tout comme un manque de sensibilité poétique. À travers leș exemples que nous avons
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
banalisation par un mauvais choix des termes ou du registre langagier, la simplification, le changement sémantique ou le changement de la voix du texte, l'omission, le contresens, leș fautes de langue, leș lourdeurs. La présence de tels choix dans le texte traduit indique une mauvaise maîtrise de la langue cible, tout comme un manque de sensibilité poétique. À travers leș exemples que nous avons fournis dans leș deux derniers chapitres de notre thèse, nous avons montré que l'approche interprétative appliquée au
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
traduit indique une mauvaise maîtrise de la langue cible, tout comme un manque de sensibilité poétique. À travers leș exemples que nous avons fournis dans leș deux derniers chapitres de notre thèse, nous avons montré que l'approche interprétative appliquée au texte poétique est LA méthode par excellence pour la traduction de ce genre littéraire. C'est grace à cette approche que le traducteur réussit à restituer dans la langue cible le message et leș marques stylistiques du poème de départ. En d
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
c'est grace à cette méthodologie de traduction que le poète se fait recréateur. * L'aperçu théorique du Chapitre I nous a permis de définir la traduction comme une opération communicative fondée sur des équivalences imposées par la nature du texte source. Dans le cas des œuvres, l'équivalence stylistique est plus importante que l'équivalence sémantique. Cette définition de la traduction des œuvres s'appuie sur une conception du style comme " un processus de singularisation de la parole, comme le lieu où
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
singularisation de la parole, comme le lieu où des singularités de parole prennent une valeur générale ".1622 Notre prémisse inițiale a été l'existence de l'idiostyle dans le cas d'un auteur consacré. Plus précisément, îl faudrait retrouver dans le texte d'arrivée l'idiostyle de l'auteur traduit, c'est-à-dire leș marques stylistiques qui lui șont propres. Étudier l'idiostyle ne signifie pas seulement passer en revue leș marques qui le composent, mais " tenir compte de la dimension affective inhérente à
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
traduit, c'est-à-dire leș marques stylistiques qui lui șont propres. Étudier l'idiostyle ne signifie pas seulement passer en revue leș marques qui le composent, mais " tenir compte de la dimension affective inhérente à l'interaction entre le lecteur et le texte, qui modifie la perception même du style "1623. La traduction d'un texte littéraire implique, par conséquent, la traduction de la vision stylistique qui a conféré à l'œuvre să singularité. Cette singularité du style source doit transparaître dans la langue
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
ne signifie pas seulement passer en revue leș marques qui le composent, mais " tenir compte de la dimension affective inhérente à l'interaction entre le lecteur et le texte, qui modifie la perception même du style "1623. La traduction d'un texte littéraire implique, par conséquent, la traduction de la vision stylistique qui a conféré à l'œuvre să singularité. Cette singularité du style source doit transparaître dans la langue cible à l'aide des marques stylistiques équivalentes. Le traductologue est tenu pourtant
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
langue cible à l'aide des marques stylistiques équivalentes. Le traductologue est tenu pourtant d'admettre que la délimitation de l'idiostyle a des limites. Comme la traduction est une opération subjective, le processus d'identification des traits stylistiques du texte source est, lui aussi, subjectif. Le traducteur est celui qui choisit leș " valeurs ", c'est-à-dire leș éléments stylistiques qu'il " transporte " dans la langue d'accueil : " c'est la part active et subjective du lecteur dans le processus de lecture
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
est-à-dire leș éléments stylistiques qu'il " transporte " dans la langue d'accueil : " c'est la part active et subjective du lecteur dans le processus de lecture qui détermine à la fois ce que deviendra le style et le rythme du texte original dans le texte traduit. "1624 À part l'existence de l'idiostyle chez l'auteur source, nous avons montré qu'il y a également un style traductif, composé des choix récurrents identifiés dans le texte d'arrivée. Notre étude
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
qu'il " transporte " dans la langue d'accueil : " c'est la part active et subjective du lecteur dans le processus de lecture qui détermine à la fois ce que deviendra le style et le rythme du texte original dans le texte traduit. "1624 À part l'existence de l'idiostyle chez l'auteur source, nous avons montré qu'il y a également un style traductif, composé des choix récurrents identifiés dans le texte d'arrivée. Notre étude descriptive et critique des
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
et le rythme du texte original dans le texte traduit. "1624 À part l'existence de l'idiostyle chez l'auteur source, nous avons montré qu'il y a également un style traductif, composé des choix récurrents identifiés dans le texte d'arrivée. Notre étude descriptive et critique des Chapitres V et VI n'a pas nécessairement eu pour but d'évaluer la qualité des traductions, mais d'analyser leș différentes décisions qui peuvent donner naissance au style du traducteur. L
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
révélé que l'on peut parler de style traductif dans le cas des traductions de Paul Miclău, Jean Poncet et Philippe Loubière. Leș facteurs contextuels qui anticipent l'existence du style traductif, tout comme leș décisions récurrentes au niveau du texte cible șont présentés dans le tableau ci-dessous : Paul Miclău Jean Poncet Philippe Loubière Facteurs qui anticipent l'existence du style traductif a une riche expérience de traduction ; manifeste une obsession pour la forme poétique (décelable dans șes propres créations littéraires
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
a une riche expérience de traduction ; manifeste une obsession pour la forme poétique (décelable dans șes propres créations littéraires) ; a une vision traductive exprimée dans des ouvrages scientifiques (le principe de la lecture globale, la " poétologie ", définie comme l'étude du texte poétique, l'étude de la " poématicité ", préoccupation pour le signe poétique) ; a une orientation sourcière exprimée dans des préfaces du traducteur (quand îl parle, par exemple, de la " roumanité " de la création de Blaga, qui doit transparaître en traduction) ; est le premier traducteur
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
de Blaga, dont leș deux principes șont l'unité du corpus traduit et la fidélité au message et au style du poète roumain ; exclut toute interprétation : le traducteur ne doit pas se substituer au poète ; Décisions récurrentes au niveau du texte cible recréation de la prosodie ; emploi de termes poétiques ; choix attentif des termes ; emploi de tournures poétiques ; travail interprétatif ; orientation cibliste au niveau visuel du signifiant : adaptation de la ponctuation ; choix attentif des équivalents sémantiques (culturèmes, termes religieux) et du registre de
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
équivalents sémantiques (culturèmes, termes religieux) et du registre de langue ; Nous avons identifié également deux cas d'écart du style source, à savoir l'existence d'un " style traductif négatif ", caractérisé par des décisions qui mènent à la dépoétisation du texte cible (Paul Villard), et la " non-traduction ", c'est-à-dire la création d'un texte autonome à partir du texte de départ (Paula Romanescu). Notre démarche du Chapitre IV, tout comme l'analyse du corpus nous ont relevé l'existence d'une
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
également deux cas d'écart du style source, à savoir l'existence d'un " style traductif négatif ", caractérisé par des décisions qui mènent à la dépoétisation du texte cible (Paul Villard), et la " non-traduction ", c'est-à-dire la création d'un texte autonome à partir du texte de départ (Paula Romanescu). Notre démarche du Chapitre IV, tout comme l'analyse du corpus nous ont relevé l'existence d'une " poétique inverse " : s'il s'agit de poésie traduite par des poètes, le
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
du style source, à savoir l'existence d'un " style traductif négatif ", caractérisé par des décisions qui mènent à la dépoétisation du texte cible (Paul Villard), et la " non-traduction ", c'est-à-dire la création d'un texte autonome à partir du texte de départ (Paula Romanescu). Notre démarche du Chapitre IV, tout comme l'analyse du corpus nous ont relevé l'existence d'une " poétique inverse " : s'il s'agit de poésie traduite par des poètes, le traducteur peut " emprunter ", peut-être inconsciemment
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
conținu, d'élargir un champ d'exploration stylistique.1626 L'étude approfondie de la " poétique inverse " est un champ de recherche peu exploré dans le domaine de la traductologie ; cette approche conduirait sans doute à des conclusions pertinentes sur la traduction du texte poétique et du style littéraire. On peut identifier dans le texte d'arrivée des " traces " du traducteur, que l'on peut partager en deux catégories : celles qui nous indiquent le fait qu'il s'agit d'une traduction et celles
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
approfondie de la " poétique inverse " est un champ de recherche peu exploré dans le domaine de la traductologie ; cette approche conduirait sans doute à des conclusions pertinentes sur la traduction du texte poétique et du style littéraire. On peut identifier dans le texte d'arrivée des " traces " du traducteur, que l'on peut partager en deux catégories : celles qui nous indiquent le fait qu'il s'agit d'une traduction et celles qui șont le résultat d'une vision traductive propre au traducteur
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Penguin, Harmondsworth, 1987. RĂDULESCU, Anda, Leș culturèmes roumains: problèmes spéciaux de traduction, Editura Universitaria, Craiova, 2010. RICŒUR, Paul, Sur la traduction, Bayard, Paris, 2004. RIEU, Josiane, L'esthétique de du Bellay, SEDES, Paris, 1995. ROUX-FAUCARD, Geneviève, Traduction et retraduction du texte littéraire narratif. Leș métamorphoses de Kafka et de quelques autres, Thèse de doctorat, Paris III, ESIT, 2001. SAVORY, Theodore, The Art of Translation, Cape, London, 1957. SCHLEIERMACHER, Friedrich, Des différentes méthodes du traduire, traduit par Antoine Berman et Christian Berner
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Seuil, Paris, 1976. JERVOLINO, Domenico, Ricœur. Herméneutique et traduction, Édition Ellipses, 2007. RICŒUR, Paul, De l'interprétation. Essai sur Freud, Seuil, Paris, 1965. RICŒUR, Paul, Le conflit des interprétations. Essais d'herméneutique, Éditions du Seuil, Paris, 1969. RICŒUR, Paul, Du texte à l'action. Essais d'herméneutique ÎI, Éditions du Seuil, collection " Esprit/Seuil ", Paris, 1986. SCHLEIERMACHER, Friedrich, Herméneutique, traduction et introduction de Marianna Simon, avant-propos de Jean Starobinski, Labor et Fides, Genève, 1987. 2. 4. Linguistique, stylistique et discours poétique
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
recueil bilingue, roumain-français, Alcor, București, 1997. MARCU, Constantă, Fleurs et fontaines du silence, Helicon, Timișoara, 1996. MICHAUX, Henri, Viața în pliuri, traducere de Ioan Pop-Curșeu, Editura Tact, Cluj-Napoca, 2007. MICLĂU, Paul, Comoara, Editura Facla, Timișoara, 1989. MICLĂU, Paul, Punte intru text, Editura Facla, Timișoara, 1991. MICLĂU, Paul, Sonnets, institut Național des Langues et Civilisations Orientales, Paris, 1991. MICLĂU, Paul, Ulysse, proza în limba franceză, Editura Prietenii Cărții, București, 1992. MICLĂU, Paul, Miorița, proza în limba franceză, Editura Prietenii Cărții, București, 1993
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]