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du traductologue, leș deux étapes de la pratique herméneutique énoncées par Antoine Berman.253 L'idée d'une critique herméneutique fondée sur l'éthique du traducteur est à retrouver également chez George Steiner : Le parcours herméneutique est dangereusement incomplet, et dangereux parce que incomplet, tânt que lui manque la quatrième étape, le retour du piston, si l'on peut dire, qui complète le cycle. [...] Îl faut que l'acte herméneutique établisse une compensation. S'il se veut authentique, îl doit se faire
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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Quinze [...] un sentiment d'hostilité. [...] un asemenea demers nu poate decât să consolideze sentimentul de ostilitate la adresa țărilor candidate în cadrul opiniilor publice europene. Le traducteur fait précéder le nom " sentiment " par un article défini, ce qui représente une interprétation erronée, parce que l'idée d'hostilité est renforcée. De même, on observe une confusion sémantique : leș " Quinze " est traduit par " opiniile publice europene " (" leș opinions publiques européennes "). Le sens devient trop général, voire même flou. Dans le cas de la phrase : Donc
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la traduction est le terroir de l'interculturel, l'argument avec lequel celui-ci peut imposer să problématique dans le monde contemporain. Reine Meylaerts soutient qu'il faut abandonner en traductologie le paradigme néo-romantique de la culture source et de la culture cible, parce que la culture monolingue, définie par des frontières très précises, est une utopie. Le nouveau concept qui devrait être pris en considération est celui d'" interculture ", qui suppose l'effacement des distinctions entre leș notions de source et de cible
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été qualifié de différent, contraire, incompatible et incommunicable. Plus que jamais, îl faudrait reconsidérer leș décalages entre leș cultures et ne pas ignorer leș questions incontournables sur la différence culturelle. Le traducteur est confronté sans cesse à l'écart culturel, parce que [...] la visée même de la traduction ouvrir au niveau de l'écrit un certain rapport à l'Autre, féconder le propre par la médiation de l'Étranger heurte de front la structure ethnocentrique de toute culture ou cette espèce de
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l'Étranger heurte de front la structure ethnocentrique de toute culture ou cette espèce de narcissisme qui fait que toute société voudrait être un Tout pur et non mélangé.281 La traduction ne devrait pas être dissociée du contexte socioculturel, parce que, en tânt que praxis sociale, elle rend compte des rapports étroits de l'individu avec son entourage et șes valeurs. En ce sens, la relation interculturelle devrait être conçue comme une relation d'appropriation de l'altérité, car îl
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culturels. Agents professionnels, ils se placent dans " l'interculture "285, là où la séparation trop rigide entre la culture source et la culture cible est abolie. L'interculturel passe par eux, par leur histoire et leurs héritages linguistiques et socioculturels, parce qu'ils șont " the elaborate result of a personalized social and cultural history "286. La tache des traducteurs étant immense, nous devrions reconnaître " ce que nous leur devons "287. 4. 3. Traduction littéraire et altérité culturelle Nous analyserons en ce
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le lecteur cible ne possède pas de telles connaissances, îl seră obligé de leș expliciter dans son travail, pour que le texte traduit soit compréhensible. En conclusion, leș difficultés d'ordre culturel engendrées par la traduction ne șont pas négligeables, parce que le contexte marque à la fois le texte source et să traduction en langue cible. À notre avis, la traduction littéraire, plus que tout autre type de traduction, est un véritable ambassadeur de la culture de départ et mérite une
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marque de l'idiosyncrasie " et renvoyant " surtout à des valeurs d'exception et de singularité "296. À un niveau plus général, un rapport indéniable s'instaure entre style et culture, le premier étant défini comme " manifestation de la culture comme totalité ", parce qu'il est " typique d'un ensemble et susceptible d'une multitude d'applications "297. Și, en théorie, le style se situe à la base du contenu sémantique, du genre ou de la culture, en pratique îl se concrétise dans l
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premier temps, qu'il y a aussi un " pacte littéraire ", et ensuite un " pacte lyrique ", celui dont parle Rodriguez et qui se trouve à la base de toute œuvre poétique.324 Le discours littéraire est un domaine complexe d'analyse, parce qu'il engendre plusieurs domaines et champs de recherche : " Pour le discours littéraire, cette approche praxéologique suppose la collaboration des historiens de la littérature et de la civilisation, des sociologues de la littérature, des théoriciens de la littérature, des linguistes. "325 Îl s'agit
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ci-dessus, et qui, selon nous, est devenue presqu'un cliché de la linguistique, définit le discours poétique comme un " écart " du langage courant, ou bien comme " une violation systématique des normes langagières ". Cette vision se rapporte aux deux approches déjà formulées, parce qu'elle suppose soit que la poésie comme écart peut se priver de șes récepteurs, parce qu'elle est le produit d'un manque de logique, soit que la poésie a un sens inédit, tout différent du sens commun, qui
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comme un " écart " du langage courant, ou bien comme " une violation systématique des normes langagières ". Cette vision se rapporte aux deux approches déjà formulées, parce qu'elle suppose soit que la poésie comme écart peut se priver de șes récepteurs, parce qu'elle est le produit d'un manque de logique, soit que la poésie a un sens inédit, tout différent du sens commun, qui fait son unicité, étant destiné à un public privilégié. Meschonnic a remarqué l'ampleur qu'a
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assure le caractère particulier. Le discours poétique, longtemps caractérisé comme violation systématique des normes du langage, n'est pas gratuit, mais îl est censé émerveiller leș lecteurs par leș tournures inédites qu'il propose : " [...] le discours n'est pas poétique parce qu'il nous séduit, mais parce qu'en autre îl nous fait voir leș opérations de la séduction et de l'inconscient : leurre et vérité ensemble ; fins et moyens du désir. [...] Le plaisir du jeu renverse le jeu du plaisir. "438
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poétique, longtemps caractérisé comme violation systématique des normes du langage, n'est pas gratuit, mais îl est censé émerveiller leș lecteurs par leș tournures inédites qu'il propose : " [...] le discours n'est pas poétique parce qu'il nous séduit, mais parce qu'en autre îl nous fait voir leș opérations de la séduction et de l'inconscient : leurre et vérité ensemble ; fins et moyens du désir. [...] Le plaisir du jeu renverse le jeu du plaisir. "438 On peut parler de l'absurdité
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sens qu'on leur prête. [...] Celui que je leur donne ne s'ajoute qu'à moi, et n'est opposable à personne ", avoue le poète.466 Ce serait donc une erreur de faire correspondre à chaque poème une signification précise, parce que la forme est, dans să vision, la seule force ordonnatrice dans le discours de poésie : " C'est une erreur contraire à la nature de la poésie, et qui lui serait même mortelle, que de prétendre qu'à tout poème correspond
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bien établir leș paramètres du genre discursif dont nous parlons, îl convient de préciser que nous nous occupons dans cette étude de la traduction de la poésie de Blaga en français, c'est-à-dire de la traduction de poésie lyrique. Cette précision s'impose parce que le danger le plus grand serait de confondre le genre lyrique avec la poésie qui, elle, n'est pas nécessairement lyrique.474 Pour souligner la spécificité de la poésie lyrique par rapport aux autres genres poétiques, Jakobson précise que la
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mesure la théorie de l'interprétation de Marianne Lederer et Danica Seleskovitch peut être appliquée à la traduction de poèmes. 2. 1. Traduction littéraire vs. traduction poétique La traduction littéraire occupe une place à part dans la traductologie, et cela parce qu'elle est considérée comme un acte artistique par lequel le traducteur doit récupérer leș marques de littérarité du texte d'origine.516 Grace au côté esthétique que présente l'œuvre source, la traduction littéraire s'adresse à un public
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n'est pas exclusivement une activité faite sur le seul plan linguistique. [...] elle devient nécessairement à la fois un art et une technique où interviennent nombre de compétences, qui vont du symbolisme linguistique au symbolisme phonologique. Elle est un art, parce qu'elle implique une originalité marquée par une certaine esthétique. Elle est une technique, parce qu'elle a șes règles et son esprit, conçus à la lumière des connaissances et des techniques acquises empiriquement.537 La traduction poétique atteint le
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à la fois un art et une technique où interviennent nombre de compétences, qui vont du symbolisme linguistique au symbolisme phonologique. Elle est un art, parce qu'elle implique une originalité marquée par une certaine esthétique. Elle est une technique, parce qu'elle a șes règles et son esprit, conçus à la lumière des connaissances et des techniques acquises empiriquement.537 La traduction poétique atteint le statut d'art și le traducteur produit en langue cible un poème à part entière
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investit tout aussi temporairement. La résolution aléatoire et risquée de ce conflit engendre le texte traduit, qui figure une étape au carrefour de deux cheminements.565 Cette analogie entre le poète et le traducteur se situe seulement dans un plan idéal parce que, au niveau du texte, leș décisions ne șont jamais innocentes et la déperdition est inhérente à la traduction.566 C'est ainsi qu'est apparu l'idée selon laquelle la poésie devrait être traduite seulement par des poètes ou
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qu'il y a, en ce sens, une impasse de la traduction poétique qui a une căușe économique, à savoir que leș romanș traduits se vendent mieux que la poésie: [...] l'affinité entre traducteurs et romanciers est " aussi vivante que jamais " parce que leș romanș se vendent. L'affinité entre traducteurs et poètes n'a pas davantage dispăru, mais elle se manifeste moins, parce que leș poètes vendent mal et que l'acte de leș traduire n'est pas rentable. Traduire un
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traduits se vendent mieux que la poésie: [...] l'affinité entre traducteurs et romanciers est " aussi vivante que jamais " parce que leș romanș se vendent. L'affinité entre traducteurs et poètes n'a pas davantage dispăru, mais elle se manifeste moins, parce que leș poètes vendent mal et que l'acte de leș traduire n'est pas rentable. Traduire un poète à égale longueur de texte exige de trois à vingt fois de temps que traduire un romancier : la traduction est payée
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paraphrase " : " traduire c'est donner à un énoncé E1 un énoncé E2 sémantiquement équivalent, soit dans une autre langue, soit dans la même (paraphrase) "612. Toutefois, le discours poétique constitue une exception à cette règle : îl n'est pas " paraphrasable ", parce que le sens qu'il avance échappe à ce critère.613 Le sens du langage poétique semble flou, voire absent. S'appuyant sur l'hypothèse du manque d'équivalence de sens dans la langue cible, Cohen proclame l'intraduisibilité de la
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sens du texte poétique, pour aboutir à la problématique de la signifiance en traduction. * Dans la littérature de spécialité, îl est plus probable de trouver des plaidoyers pour la traduction de la forme poétique que pour la traduction du sens642, et cela parce que la traduction des œuvres, y compris de la poésie, ne se résume pas à la simple équivalence sémantique.643 Pour Efim Etkind " le sens, dans un poème, n'est pas, le plus souvent, et de loin, son trăit principal " et
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poésie rimée, ou toute poésie à forme fixe, généralement parlant (comme la poésie écrite en alexandrins ou le sonnet), pose problème en traduction, surtout à căușe de șa rigidité formelle. La rime est la marque par excellence de l'oralité, parce que la poésie semble plus liée à la musique qu'à la parole écrite : " La poésie rimée [...] est encore fortement ancrée dans une culture orale. La structure de la strophe est immédiatement perçue par l'archilecteur. "647 Dans un deuxième temps
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formelle, mais plutôt dans la recherche de l'équivalent culturel et/ou temporel le plus proche possible.653 L'identité de l'œuvre-source, y compris să forme, ne peut, de toute manière, être tenue pour un en-soi, pour un absolu, parce qu'un poème se présente comme " un phénomène en phase d'instabilité "654. On a déjà vu que, à partir de Meschonnic, le texte est devenu écriture en perpétuel mouvement, dialogue entre trois instances : celle de l'auteur, celle du
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