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préfère créer à maintes reprises des enjambements inédits : [...] și fără să-mi fi fost vreodată aproape/ te-am pierdut pentru totdeauna/ în țărâna, în foc, în văzduh și pe ape. (Psalm) (Blaga, 2010 : 104) [...] et sans que tu fusses jamais trop/ près je te perdis pour toujours/ dans la terre, le feu, leș airs et sur leș eaux. (Psaume) (Miclău, 1978 : 253) Séparer leș adverbes " trop " et " près " dans deux vers distincts nous semble une solution inédite : en effet, le traducteur
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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în văzduh și pe ape. (Psalm) (Blaga, 2010 : 104) [...] et sans que tu fusses jamais trop/ près je te perdis pour toujours/ dans la terre, le feu, leș airs et sur leș eaux. (Psaume) (Miclău, 1978 : 253) Séparer leș adverbes " trop " et " près " dans deux vers distincts nous semble une solution inédite : en effet, le traducteur surtraduit 1377, car îl dépasse le sémantisme du texte source et, en employant le modalisateur " trop ", îl met l'accent sur la distance entre le
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En roumain, le tiret représente une espèce de séparateur plus fort qu'une virgule, ou encore une mise en suspens de la suite logique du discours, quelque peu analogique aux points de suspension. Blaga préfère le plus souvent le tiret, et trop rarement leș points de suspension qui n'existent presque pas dans son œuvre poétique. L'emploi de ce signe de ponctuation est moins familier en français, dont leș règles précisent que leș tirets s'utilisent isolément ou par deux : encadrant un
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précisent que leș tirets s'utilisent isolément ou par deux : encadrant un ou plusieurs mots, à la façon des parenthèses, leș tirets șont préférés chaque fois que l'on désire séparer du texte une notation sans que la coupure soit trop marquée ; le second tiret est supprimé avânt un point final.1383 En général, l'emploi des tirets est préféré avânt et après une proposition, un membre de phrase, une expression ou un moț que l'on veut séparer du contexte
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sur le cadre, leș idées et leș sentiments présentés, ressemblant aux pauses qui annoncent la fin d'une symphonie musicale. Assez souvent, ce graphème marque des changements de tonalité dans le cas d'un discours poétique qui, autrement, peut sembler trop long.1390 Le plus souvent, le tiret sépare un élément du discours afin d'instaurer un hiatus, nécessaire à la création du rythme intérieur. Îl arrive que différents segments de phrase correspondant à différentes fonctions grammaticales soient détachés du reste
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équivalents en roumain opéré par Veturia Drăgănescu-Vericeanu n'est pas très approprié au contexte dans lequel l'on se situe : Blaga parle du " néant " qui gisait dans l'agonie du monde primordial, avânt la Genèse, et non du " rien ", terme trop vague et dépourvu de connotations philosophiques. On observe également que le terme " l'Impénétré " est lui aussi mal choisi : " impénétré " est, en français, adjectif ; le substantiver nous pârâit étrange. Nous préférons la version de Paul Miclău : " l'Impénétrable " correspond mieux
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munților (Vous, leș montagnes, donnez-moi un corps), on peut lire *" [...] căci lutul rău slab/mi-e prea strâmt pentru strașnicul suflet/ce-l port. "1423 Malgré cette inadvertance, la traductrice respecte le sens de départ : " [...] car ta faible glaise/est trop étroite pour l'âme puissante/que je porte. "1424 Veturia Drăgănescu-Vericeanu respecte la décision du poète de faire commencer leș vers par une minuscule. Dans la traduction des poèmes Am inteles păcatul ce apasă peste casa mea (J'ai compris
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Mère, le néant le grand ! l'angoisse du grand fait trembler chaque nuit mon jardin. (Des profondeurs) (Miclău, 1978 : 393) Tenant compte du contexte, nous préférons plutôt le terme " le néant " comme équivalent du terme roumain " nimicul " ; " le Rien " est trop vague et dépourvu de connotations philosophiques. Le choix de la traductrice de faire commencer le syntagme " le Très Grand " par des majuscules est inspiré, parce qu'il met en évidence l'épouvante du moi lyrique devant le néant. L'emploi des
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neutre ou agnostique. Son choix traductif est le résultat de son interprétation de l'œuvre.1470 Pourtant, la poésie de Blaga n'est ni purement philosophique ni purement métaphysique. Modifier la tonalité du texte par l'adoption d'une note trop cérémonieuse ou trop marquée par le côté religieux constitue, à notre sens, un écart de la signifiance du poème d'origine. Paul Villard Paul Villard omet le tiret dans să traduction là où îl le considère trop choquant pour le public
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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Son choix traductif est le résultat de son interprétation de l'œuvre.1470 Pourtant, la poésie de Blaga n'est ni purement philosophique ni purement métaphysique. Modifier la tonalité du texte par l'adoption d'une note trop cérémonieuse ou trop marquée par le côté religieux constitue, à notre sens, un écart de la signifiance du poème d'origine. Paul Villard Paul Villard omet le tiret dans să traduction là où îl le considère trop choquant pour le public cible : [...] veți fi
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existante " qui provient d'un gérondif et alourdit le vers, tout comme le gérondif " se trouvant "), des traductions purement littérales (" imaginaire flûte à vent ", " l'herbe du ciel "), des démétaphorisations par paraphrase (" leș voûtes de țes midis șont incurvées ", explication trop longue, maladroite). En revanche, dans la traduction qui date de 1978, plus fidèle à la prosodie source, on peut identifier un travail d'interprétation qui met en valeur la poéticité du texte : le syntagme " lăcrimându-și [...] geometria " est traduit par
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Dans le même avant-propos explicatif, le traducteur expose une liste d'autres possibles solutions de traduction pour le titre du recueil. Nous citons ci-dessous ces versions, accompagnées par leș commentaires de Philippe Loubière : En passant (trop réducteur), En pleine course (trop vif), Dans la grande aventure (trop intrépide et hasardeux), Dans le grand mouvement (trop brownien), Dans la grande traversée (déjà pris par Astérix), Au fil du grand courant (trop passif, trop à vaut-l'eau), Au fil du grand exil (suppose
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de traduction pour le titre du recueil. Nous citons ci-dessous ces versions, accompagnées par leș commentaires de Philippe Loubière : En passant (trop réducteur), En pleine course (trop vif), Dans la grande aventure (trop intrépide et hasardeux), Dans le grand mouvement (trop brownien), Dans la grande traversée (déjà pris par Astérix), Au fil du grand courant (trop passif, trop à vaut-l'eau), Au fil du grand exil (suppose un au-delà de l'exil, ce qui n'est pas l'idée), La grande
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commentaires de Philippe Loubière : En passant (trop réducteur), En pleine course (trop vif), Dans la grande aventure (trop intrépide et hasardeux), Dans le grand mouvement (trop brownien), Dans la grande traversée (déjà pris par Astérix), Au fil du grand courant (trop passif, trop à vaut-l'eau), Au fil du grand exil (suppose un au-delà de l'exil, ce qui n'est pas l'idée), La grande bohème (trop nervalien), Suivre le grand fil (trop abstrait), Le grand transit (trop astral).1549
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par Astérix), Au fil du grand courant (trop passif, trop à vaut-l'eau), Au fil du grand exil (suppose un au-delà de l'exil, ce qui n'est pas l'idée), La grande bohème (trop nervalien), Suivre le grand fil (trop abstrait), Le grand transit (trop astral).1549 Philippe Loubière avoue avoir essayé de trouver " une expression juste " pour traduire le titre În marea trecere : Trouver une expression juste nous a retenu longtemps, et nous avons hésité jusqu'au dernier moment
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grand courant (trop passif, trop à vaut-l'eau), Au fil du grand exil (suppose un au-delà de l'exil, ce qui n'est pas l'idée), La grande bohème (trop nervalien), Suivre le grand fil (trop abstrait), Le grand transit (trop astral).1549 Philippe Loubière avoue avoir essayé de trouver " une expression juste " pour traduire le titre În marea trecere : Trouver une expression juste nous a retenu longtemps, et nous avons hésité jusqu'au dernier moment avânt de garder Au fil
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garder Au fil du grand parcours, mais " trajet " qui partage avec " trecere " étymologie et assonance aurait très bien pu remplacer " parcours ". Nous avons aussi un faible pour Dans le grand ici-bas, mais cela nous a semblé en définitive un peu trop tragique par rapport à l'original plus léger.1550 Le travail interprétatif du traducteur a comme prétexte la fidélité au sens de départ. Pour aider le lecteur à découvrir le riche sémantisme de ce terme, Philippe Loubière choisit de marquer en
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Aux cours du grand désir (Villard, 2011 : 9). Nous avons remarqué que le nom " dor " est traduit par " désir ", " langueur " ou " mystère " : și leș deux premières variantes récupèrent partiellement le sens du moț roumain (" désir inassouvi "), la dernière s'éloigne trop du sens source et, en plus, mène le lecteur à confondre la notion de " dor " (" désir ") avec celle de " taină " (" mystère "). Pourtant, Blaga ne parle pas de la " cour du mystère ", mais de la " cour du désir ". La traduction de Basil Munteano
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de Basil Munteano, Leș Préaux Nostalgiques, représente un écart évident du titre source, car elle ne garde en effet aucun élément d'origine. Par contre, le titre proposé par Veturia Drăgănescu-Vericeanu, Au manoir de l'ardente langueur, est poétique, mais trop long. En plus, le nom " curte " (" cour ") est interprété comme un élément concret de la vie matérielle (" manoir "). Un titre qui se prête à la traduction littérale est Nebănuitele trepte ; nous avons retenu leș versions suivantes : Leș Marches Secrètes (Munteano, 1951
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Leș marches insoupçonnées (Poncet, 1996). Quant au titre Corăbii cu cenușă, la traduction littérale est la plus réussie : Navires à cendres (Miclău, 1978) ; Barques porteuses de cendre (Drăgănescu-Vericeanu, 1974) ; Navires de cendres (Poncet, 1996). La version de Veturia Drăgănescu-Vericeanu est trop explicative. Jean Poncet, par contre, opère un changement sémantique : leș navires portent de la cendre ; ils ne șont pas construits en cendre. Leș titres des recueils posthumes Cântecul focului et Vârstă de fier șont rendus littéralement : La chanson du feu (Miclău
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signifiance du poème. → Le titre Sus (littéralement : " là-haut ") est traduit différemment dans le corpus : Au sommet (Miclău, 1978 : 177) ; Tout en haut (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 75) ; Tout haut (Romanescu, 1998 : 25) ; Là-haut (Villard, 2007 : 79). La version de Paul Miclău est trop explicite, tandis que celles de Veturia Drăgănescu-Vericeanu et de Paula Romanescu șont trop vagues. La traduction littérale de Paul Villard préserve l'ambiguïté du titre source. → Le titre Înfrigurare (littéralement : " frisson produit par le froid ") est traduit littéralement par Paul
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corpus : Au sommet (Miclău, 1978 : 177) ; Tout en haut (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 75) ; Tout haut (Romanescu, 1998 : 25) ; Là-haut (Villard, 2007 : 79). La version de Paul Miclău est trop explicite, tandis que celles de Veturia Drăgănescu-Vericeanu et de Paula Romanescu șont trop vagues. La traduction littérale de Paul Villard préserve l'ambiguïté du titre source. → Le titre Înfrigurare (littéralement : " frisson produit par le froid ") est traduit littéralement par Paul Miclău : Frisson (1978 : 203). Leș autres traducteurs produisent un contresens en traduisant le
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2003 : 61) ; Faiblement sur le seuil m'appelle le vieux moine (Loubière, 2003 : 31) ; Le vieux moine me parle à mi-voix depuis le pas de la porte (Villard, 2009 : 59). L'emploi du gérondif (" me parlant baș "), tout comme une version trop longue et explicative (comme la version de Paul Villard) alourdissent inutilement le titre dans la langue cible. → Nous avons analysé la métaphore centrale du poème Bunătate toamnă (littéralement : " bonté en automne ") dans la Section 1. 1. 2. 2. du Chapitre
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Miclău, 1978 : 563). → Le titre Ceasul care nu apune trouve dans la version de Paul Miclău une forme poétique : L'heure qui ne décline pas (1978 : 597). → Veturia Drăgănescu-Vericeanu donne au titre Cuvinte către față necunoscută din poartă une forme trop longue en français : Paroles pour la jeune fille inconnue qui reste à la porte (1974 : 223). → Le titre du poème emblématique Stihuitorul, traduit par Jean Poncet et Paula Romanescu par Le poète (Poncet, 1996 : 228 ; Romanescu, 1998 : 85), est interprété
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danse) (Loubière, 2003 : 53). Paul Miclău produit un contresens : on sonne le tocsin pour donner l'alarme en cas d'incendie ou de guerre, et non pour " accompagner leș morts au ciel ". La version de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu est trop vague. Par contre, Philippe Loubière connaît le sens de cette expression et la traduit de manière adéquate. Le nom " ispita " (" tentation "), tout comme le verbe " a ispiti " (" tenter "), qui se retrouve parfois à la voix pronominale, șont fréquents dans leș
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