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Neamurile sunt creația lui Dumnezeu și pentru a ne desăvârși și a birui, avem datoria să ne rugăm precum marii voievozi înaintea bătăliilor și să luptăm. Mircea cel Bătrân, Ștefan cel Mare și Sfânt, Mihai Viteazul, Horea, Cloșca și Crișan, moții lui Avram Iancu nu au vrut să mai îndure asupririle și cruzimea dușmanilor (turci, tătari sau maghiari). Astăzi ne resemnăm și așteptăm degeaba... Istoria noastră nu mai are continuitate. Ignorăm tot ce au îndurat și clădit înaintașii noștri și rătăcim
Vesnic osânditi by Petru C. Baciu () [Corola-publishinghouse/Science/816_a_1648]
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munții otrăvite raiuri Cu îngeri ce mă scuipă și m-alungă. De veacuri îmi tot pun în sac oftatul Și vara mai cobor printre vâlcele Să-L întâlnesc pe Dumnezeu drăguțul și împăratul Să-I ud opincile cu lacrimile mele.” - Moțul de Radu Gyr Suntem poporul cel mai invidiat de străini, cel mai însângerat și cel mai jefuit. Fiindcă am tolerat, s-au cuibărit la noi toți milogii, paraziții, afaceriștii străini de interesele noastre. Cu mâna pe inimă și cu ochii
Vesnic osânditi by Petru C. Baciu () [Corola-publishinghouse/Science/816_a_1648]
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une histoire de la traduction, de l'éthique de la traduction et d'une analytique de la traduction. La visée est donc triple, historique, philosophique et psychanalytique.128 Cette ouverture vers l'Étranger, proposée par Berman, suppose la traduction en tânt qu'" épreuve ", moț qui a, selon Paul Ricœur, un double sens : celui de " peine endurée " et de " probation ".129 Aussi le traducteur devient-il médiateur entre l'" Étranger " et să propre langue : Deux partenaires șont en effet mis en relation par l'acte de
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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niveau strictement linguistique, sans dépasser leș dénotations des termes. Pour le locuteur roumain, l'énoncé cible est dépourvu de sens. Le choix du traducteur ne peut s'expliquer que par un manque de compréhension du texte source : îl traduit le moț " compagne " en lui accordant le premier sens du dictionnaire (" épouse ", " femme "), sans prendre en compte le niveau connotatif (" qui partage habituellement ou occasionnellement la vie, leș occupations, etc. "), trăit compatible avec le contexte. Une traduction compréhensible de la phrase ci-dessous est
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poussière dans l'air, et considère que le rayon de soleil qui entre par la lucarne du grenier est vu par l'écrivain comme " une barre de poussière d'or ". 3) réexpression : Une difficulté de traduction est la présence du moț " barre " dans le texte de départ, poétique en français dans ce contexte, mais pas du tout poétique en roumain (" bară "). La traduction littérale est donc exclue. À l'aide du travail interprétatif, le traducteur reformule/recrée la figure dans la
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on manqué une bonne occasion de se taire. 2. Or îl suffit d'un seul pays qui ne ratifie pas par référendum pour que cela ne marche pas. Donc, ces pays ont été, je dirais, à la fois, disons le moț, pas très bien élevés et un peu inconscients des dangers que comportait un trop rapide alignement sur la position américaine. 3. Je trouve que la Roumanie et la Bulgarie ont été particulièrement légères de se lăncer ainsi, alors que leur
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une confusion sémantique : leș " Quinze " est traduit par " opiniile publice europene " (" leș opinions publiques européennes "). Le sens devient trop général, voire même flou. Dans le cas de la phrase : Donc, ces pays ont été, je dirais, à la fois, disons le moț, pas très bien élevés et un peu inconscients des dangers que comportait un trop rapide alignement sur la position américaine., la traduction en est maladroite et transgresse brutalement leș règles de la doctrine journalistique : Deci, aceste țări s-au dovedit, în
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règles de la doctrine journalistique : Deci, aceste țări s-au dovedit, în același timp, nu foarte bine crescute, si un pic inconștiente de pericolele pe care le presupune o aliniere prea rapidă la poziția americană. La précision " je dirais, [...] disons le moț " de la phrase d'origine a été omise en langue cible, ce qui altère le sens original. En plus, le langage familier du type " un pic inconștiente " est interdit par la doctrine journalistique. L'expression " a fi inconștient de ceva " est
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organisation rigoureuse du matériel verbal et non comme un enchaînement dépourvu de logique. Jakobson met l'accent sur la différence entre le langage prosaïque et la parole poétique, due à la dualité du signe poétique. Ainsi, îl montre que chaque moț du langage poétique est " déformé " par rapport au langage quotidien aussi bien phonétiquement que sémantiquement 348 et met l'accent sur l'importance de la phonologie, c'est-à-dire du signifiant poétique.349 Une proposition des formalistes russes a été de construire
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a été défini comme " un groupe fini, ordonné d'éléments de perception puisés dans un "répertoire" et assemblés en une structure "355. En plus, Meschonnic associe au message poétique la notion de valeur : " Îl ne faudrait en poétique utiliser le moț "message" que și une valeur est imposée, non une information ou de la signification "356. Voilà donc une opposition très clăire entre le langage courant et le langage de la poésie. Cette opposition a été embrassée aussi par leș linguistes, qui ont
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syntagmatique de signes, ayant un commencement et une fin marqués par des silences ou des espaces blancs. Leș signes, définis selon la tradition saussurienne par la réunion d'un signifiant et d'un signifié, peuvent être de dimensions inégales : un moț, une phrase șont des signes, mais aussi un discours, dans la mesure où îl se manifeste comme unité discrète. Dans une première approche, le discours poétique peut être considéré comme un signe complexe.378 Le discours de la poésie constitue peut-être
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un premier temps, leș théoriciens de la poésie ont été leș poètes eux-mêmes, qui, pour la plupart, ont remarqué la correspondance entre la poésie, vue comme " affaire de transcendance "489 et le discours incantatoire. Pour Baudelaire, " îl y a dans le moț, dans le verbe, quelque chose de sacré qui nous défend d'en faire un jeu de hasard. Manier savamment une langue, c'est pratiquer une espèce de sorcellerie évocatoire "490. Valéry se rapporte au sens étymologique du moț " charmes " (" carmina
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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dans le moț, dans le verbe, quelque chose de sacré qui nous défend d'en faire un jeu de hasard. Manier savamment une langue, c'est pratiquer une espèce de sorcellerie évocatoire "490. Valéry se rapporte au sens étymologique du moț " charmes " (" carmina " en latin signifie " chants au pouvoir magique ") pour nommer l'un de șes recueils de poèmes. Leș théoriciens de la poésie ont emprunté aux poètes cette idée de la filiation entre la poésie et le sacré et l'ont développée
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traduction dite littéraire implique la traduction de poèmes. Elles ont indiscutablement une base commune, mais singulièrement étroite, et leurs orientations șont radicalement divergentes. Le poème est étranger à la discursivité linéaire du român ou de l'essai. L'espace du moț, dans un poème, n'est en rien réduit par son entrée en phrase que lui impose la continuité syntaxique de l'écriture romanesque ou conceptuelle.532 La nature singulière de la traduction poétique, différente de la traduction littéraire en général, nous détermine
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donc posée la grande différence la seule décisive entre le message de la prose et le message poétique : le premier s'abolit dans să fonction, le second se survit et se reproduit perpétuellement dans să forme : "Și je me permettais un moț de la technique industrielle, je dirais que la forme poétique se récupère automatiquement" (Valéry). Cette thèse cardinale a une conséquence évidente, ou plutôt une autre formulation possible, et équivalente : c'est que le discours de la prose est essentiellement traduisible, et le
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reproduction fidèle de chacun des ensembles conflictuels donnés "623. Parmi leș conflits fondamentaux, îl énumère à titre d'exemple ceux " entre la syntaxe et le mètre ; entre le mètre et le rythme ; entre le son et le sens ; entre le moț comme unité de base du langage et le moț pris dans le vers ; entre la proposition et le moț ; entre la traduction poétique et l'innovation de l'auteur ; entre ce qui provoque l'attente du lecteur et ce qui
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Parmi leș conflits fondamentaux, îl énumère à titre d'exemple ceux " entre la syntaxe et le mètre ; entre le mètre et le rythme ; entre le son et le sens ; entre le moț comme unité de base du langage et le moț pris dans le vers ; entre la proposition et le moț ; entre la traduction poétique et l'innovation de l'auteur ; entre ce qui provoque l'attente du lecteur et ce qui le déçoit ; entre le contenu du texte et son
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ceux " entre la syntaxe et le mètre ; entre le mètre et le rythme ; entre le son et le sens ; entre le moț comme unité de base du langage et le moț pris dans le vers ; entre la proposition et le moț ; entre la traduction poétique et l'innovation de l'auteur ; entre ce qui provoque l'attente du lecteur et ce qui le déçoit ; entre le contenu du texte et son équivalent en prose, etc. "624 Cette apparente " négativité " du langage
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masquer " leș déperditions par des solutions inédites de traduction. En son sens restreint, ce procédé est appliqué surtout și l'on a affaire à des " plages d'intraduisibilité " parsemés dans le texte.730 C'est, par exemple, le cas du moț roumain " dor ", réputé être intraduisible : comme îl n'y a pas d'équivalent en français, le traducteur procédera à une décomposition du terme dans șes traits sémantiques et le traduira par " désir ", " nostalgie ", " chagrin ", " tristesse ", " mal d'aimer ", " amertume ", en
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alors la traduction seconde l'est aussi. En d'autres termes : și la création verbale est possible, alors la recréation l'est à coup sûr autant. La difficulté de la première est d'incarner le principe spirituel dans la matière du moț ; la difficulté de la seconde, moins philosophique, est de tourner pour telle ou telle réalité spirituelle une autre enveloppe de mots. Mais la création verbale a déjà montré que cette incarnation était possible.743 2. 7. 2. L'approche interprétative appliquée
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moments cruciaux qui ont marqué l'existence de Blaga et qui ont influencé să création. * L'histoire de ce destin commence le 8 mai 1895 dans le village Lancrăm, dont la sonorité est étrange (phoniquement parlant, son nom est proche du moț " lacrima " qui signifie, en roumain, " larme ") : " Mon village qui portes/leș sonorités d'une larme dans ton nom,/à l'appel profond des mères/en cette nuit-là je t'ai élu/seuil du monde/et sentier de mes passions. "784
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leș mêmes difficultés, liées aux niveaux de langue employés834. En analysant le témoignage de Blaga sur la traduction de Faust, Raluca Bran-Pierrot remarque : En parlant de la traduction de Faust, Blaga présente son choix, qui consiste à ne pas utiliser le moț pittoresque, rare, mais une combinaison nouvelle de mots courants, connus par leș locuteurs. Et s'il s'agit d'utiliser un néologisme courant, donc peu poétique, la solution serait de lui adjoindre un moț ancien et plus plastique.835 Fait
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consiste à ne pas utiliser le moț pittoresque, rare, mais une combinaison nouvelle de mots courants, connus par leș locuteurs. Et s'il s'agit d'utiliser un néologisme courant, donc peu poétique, la solution serait de lui adjoindre un moț ancien et plus plastique.835 Fait intéressant, Blaga n'utilise pas le moț " traduceri " (" traductions "), mais " tălmăciri " (" interprétations ", " déchiffrages "). Modestie du traducteur ou vision propre sur la traduction, qui n'a pas pu être théorisée à căușe du manque du
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de mots courants, connus par leș locuteurs. Et s'il s'agit d'utiliser un néologisme courant, donc peu poétique, la solution serait de lui adjoindre un moț ancien et plus plastique.835 Fait intéressant, Blaga n'utilise pas le moț " traduceri " (" traductions "), mais " tălmăciri " (" interprétations ", " déchiffrages "). Modestie du traducteur ou vision propre sur la traduction, qui n'a pas pu être théorisée à căușe du manque du temps ? Le silence monumental de Blaga semble accroître ce mystère, plutôt que le
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emploie que rarement le terme " traductions " pour désigner son travail traductif. On retrouve, par contre, dans son discours, le nom " tălmăciri ", qui constitue le titre de son recueil de traductions republié en 1975.980 La préférence du poète-traducteur pour ce moț nous semble intéressante pour plusieurs raisons. Pour analyser ce choix de Blaga, îl faudrait recourir premièrement à l'étymologie : le substantif " tălmăcire " a comme origine le métier de " tâlmaci ", terme archaïque d'origine slave, qui désignait leș traducteurs/interprètes dans
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