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D'autres termes employés par Blaga constituent des allusions subtiles à des éléments bibliques. Parfois leș traducteurs ne saisissent pas ces nuances et traduisent littéralement : Le syntagme " ziua de-apoi " fait allusion au " jour du jugement ". Philippe Loubière est le seul traducteur à avoir interprété ce syntagme dans son sens biblique : " le dernier jour " (Taină inițiatului/Le secret de l'initié) (Miclău, 1978 : 287) ; " le jour dernier " (Le secret de l'initié) (Poncet, 1996 : 110) ; " le dernier jour " (Le mystère de
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s'il est employé dans des contextes laïques. La traduction adéquate est celle de Jean Poncet, qui garde la connotation religieuse du terme : " Așteptăm/o singură oră să ne-mpărtășim/din verde imperiu, din raiul sorin. " " [...] nous attendons/l'heure seule à nous donner des félicités/de l'empire vert, du paradis ensoleillé. " (La curțile dorului/ À la cour du mystère) (Miclău, 1978 : 493) ; " [...] nous attendons/une seule heure pour jouir/du vert empire, du paradis soleillin. " (Au manoir de l
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să ne-mpărtășim/din verde imperiu, din raiul sorin. " " [...] nous attendons/l'heure seule à nous donner des félicités/de l'empire vert, du paradis ensoleillé. " (La curțile dorului/ À la cour du mystère) (Miclău, 1978 : 493) ; " [...] nous attendons/une seule heure pour jouir/du vert empire, du paradis soleillin. " (Au manoir de l'ardente langueur) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 207) ; " Nous attendons/l'instant unique où nous communierons/avec l'empire vert, le paradis solaire. " (Au seuil du mystère) (Poncet, 1996 : 148
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prosterner ? " (Un chant de cygne est venu du ciel) (Villard, 2009 : 75) ; " Fă o cruce spre apus ! " " Tourne ton regard au couchant et signe-toi ! " (Vraja și blestem/Charme et blasphème) (Poncet, 1996 : 138). On observe que Philippe Loubière est le seul traducteur à avoir récupéré le sens d'origine du verbe " a se închină " (" se signer "). Dans le dernier exemple, Jean Poncet traduit littéralement l'expression " a face cruce " (" se signer "). Par contre, dans le cas de l'image ci-dessous, leș
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émaux rareș du vaisselier " (Biblique) (Villard, 2010 : 35). À d'autres occasions, le métier à tisser est évoqué dans leș poèmes pour suggérer le milieu rustique : " Războiul după ușa pus/țese singur vezi suveica ? " " Derrière la porte, le métier/tisse seul, en vois-tu la navette ? " (Vraja și blestem/Charme et blasphème) (Miclău, 1978 : 385). Le lin (" inul ") est un symbole de la pureté dans la poésie de Blaga. Dans le contexte ci-dessous, le traducteur décide de remplacer cet élément par une image
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du fragment suivant, la version de Philippe Loubière contient un subtil changement sémantique, à la différence des traductions littérales de Paul Miclău et de Sanda Stolojan : " Doar sus o stea/din cerul ei c-o lacrima de aur se desparte. Seule là-haut une étoile/versant une larme d'or se détache de son ciel. " (De mână cu Marele Orb (varianta)/Accompagnant le grand aveugle (variante)) (Miclău, 1978 : 289) ; " Seule là-haut une étoile/se détache de son ciel avec une larme d
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o stea/din cerul ei c-o lacrima de aur se desparte. Seule là-haut une étoile/versant une larme d'or se détache de son ciel. " (De mână cu Marele Orb (varianta)/Accompagnant le grand aveugle (variante)) (Miclău, 1978 : 289) ; " Seule là-haut une étoile/se détache de son ciel avec une larme d'or. " (Je tiens le grand aveugle par la main) (Stolojan, 1992 : 47) ; " Seulement là-haut, une étoile,/Comme une larme d'or, de son ciel se sépare. " (Le grand
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selon Jean Poncet, la traduction est un acte de création, acte poétique par excellence, mais également un liant culturel) ; se fait remarquer par un discours critique radical sur la traduction : parmi leș traducteurs que nous avons étudiés, îl est le seul à avoir conçu une analyse critique des autres traductions du recueil În marea trecere ; propose une méthodologie de traduction de l'œuvre de Blaga, dont leș deux principes șont l'unité du corpus traduit et la fidélité au message et
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véritable galaxie des langues qui ne répond à aucun principe définissable et contredit leș critères leș plus élémentaires d'économie. Et la dispersion géographique ne donne pas un critère d'ordre ou une motivation plausible : des langues limitées à une seule tribu, à un seul village. La pulvérisation linguistique des humains pârâit une telle énigme qu'elle rendrait possible leș recours aux explications mythiques, comme celle du mythe biblique de Babel, qui a șes correspondants dans leș mythes analogues d'autres
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qui ne répond à aucun principe définissable et contredit leș critères leș plus élémentaires d'économie. Et la dispersion géographique ne donne pas un critère d'ordre ou une motivation plausible : des langues limitées à une seule tribu, à un seul village. La pulvérisation linguistique des humains pârâit une telle énigme qu'elle rendrait possible leș recours aux explications mythiques, comme celle du mythe biblique de Babel, qui a șes correspondants dans leș mythes analogues d'autres cultures. " Cependant, la malédiction
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et de toutes leș tailles... (concurremment, bien sûr, leș travaux linguistiques). " 63 V. Idem, p. 413-414. 64 V. Georges Mounin, Leș Belles Infidèles, Cahiers du Sud, Paris, 1955, p. 7 : " Tous leș arguments contre la traduction se résument en un seul : elle n'est pas l'original. " Énonçant " l'utopie sourcière de la traduction " (V. Jean-René Ladmiral, " La traduction proligère ? Sur le statut des textes qu'on traduit ", în Meta : journal des traducteurs/Meta : Translators' journal, 35-1, marș 1990, p. 113, consulté
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Minard Lettres Modernes, Paris, 1983. 216 Marianne Lederer, en collaboration avec Danica Seleskovitch, Interpréter pour traduire, op. cît., p. 74. C'est nous qui soulignons. 217 V. Marianne Lederer, La traduction aujourd'hui le modèle interprétatif, op. cît., p. 34 : Seule une excellente connaissance de la langue originale donne directement accès au sens ; seule une excellente maîtrise de la langue d'arrivée permet la réexpression adéquate de ce sens. " 218 Pour Marianne Lederer, " Comprendre un texte c'est faire appel à une compétence linguistique
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Seleskovitch, Interpréter pour traduire, op. cît., p. 74. C'est nous qui soulignons. 217 V. Marianne Lederer, La traduction aujourd'hui le modèle interprétatif, op. cît., p. 34 : Seule une excellente connaissance de la langue originale donne directement accès au sens ; seule une excellente maîtrise de la langue d'arrivée permet la réexpression adéquate de ce sens. " 218 Pour Marianne Lederer, " Comprendre un texte c'est faire appel à une compétence linguistique et, simultanément, à un savoir encyclopédique. " V. Marianne Lederer, La traduction aujourd
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est nous qui soulignons. 348 V. Român Jakobson, Questions de poétique, op. cît. 349 V. Idem, p. 24 : " On peut fréquemment observer, dans l'histoire de la poésie de tous leș temps et de tous leș pays, que pour leș poètes [...] "seul importe le son". Le langage poétique tend, à la limite, vers le moț phonétique, plus exactement [...] euphonique, vers le discours transmental. " 350 Idem, p. 60. 351 Jean-Claude Coquet, " Poétique et linguistique ", în Algirdas Julien Greimas, Essais de sémiotique poétique, op.
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organisation des marques par lesquelles leș signifiants linguistiques et extra-linguistiques produisent une sémantique spécifique, distincte au sens lexical ". C'est cette sémantique qu'il appelle " la signifiance : c'est à dire leș valeurs, propres à un discours et à un seul ". V. Henri Meschonnic, Critique du rythme. Anthropologie historique du langage, Lagrasse, Verdier, Paris, 1982, p. 216. 413 V. Christiane Nord, Translating aș a Purposeful Activity. Funcționalist Approaches explained, op. cît. 414 Hugo Friedrich, Structure de la poésie moderne, traduit de l
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Jean Cohen, Structure du langage poétique, op. cît., p. 192. 440 Le concept appartient à Jean Cohen. V. Idem, p. 109 : " Toutes leș figures, nous le montrerons, ont pour but de provoquer le processus métamorphique. La stratégie poétique a pour seule fin le changement de sens. [...] Și le poème viole le code de la parole, c'est pour que la langue le rétablisse en se transformant. Là est le but de toute poésie : obtenir une métamorphose mentale. " C'est nous qui soulignons
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absolue que, bien chantés et bien mis en lumière, cela constitue en effet leș joyaux de l'homme ; là, îl y a symbole, îl y a création, et le moț poésie a ici son sens : c'est, en somme, la seule création humaine possible. Et și, véritablement, leș pierres précieuses dont on se pare ne manifestent pas un état d'âme, c'est indûment qu'on s'en pare... " C'est nous qui soulignons. 458 Gérard Genette, Mimologiques : Voyage en Cratylie
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d'ensorcellement et peut le faire encore aujourd'hui. Écrire de la poésie, c'est, en outre, oser des combinaisons entre des domaines sémantiques différents, des effets sonores tout aussi variés, jusqu'à ce qu'enfin naisse une combinaison (et une seule) qui possède la nécessité d'une formule mathématique. " V. Hugo Friedrich, Structure de la poésie moderne, op. cît., p. 266. 470 Idem, p. 1463. C'est nous qui soulignons. 471 Idem, p. 1081. 472 Ibid. 473 Antonio Rodriguez, Le pacte lyrique
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leș rapports entre leș éléments de la phrase șont surdéterminés par calque intertextuel, polarisation sémantique ou actualisation d'un système descriptif " ; la conversion " la phrase littéraire est une unité dont tous leș éléments signifiants șont affectés par la modification d'un seul facteur " ; l'expansion " l'engendrement s'effectue par transformation d'une motivation implicite en motivation explicite ". 505 Jean Cohen, Le haut langage : Théorie de la poéticité, op. cît., p. 12 506 Idem, p. 34. 507 Român Jakobson, " Qu'est-ce que la
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pdf: " Une théorie de la traduction poétique n'est pas à coup sûr une entreprise réalisable à court terme, leș acquis dans ce domaine de la traductologie étant encore embryonnaires ou peu s'en faut. Mais nous avons au moins deviné la seule voie qui pourra nous y conduire : la recherche parcellaire, un travail qui doit se mener à travers leș poétiques concrètes des langues concrètes. " 516 Et pourtant, leș pertes șont inhérentes à tout type de traduction, y compris à la traduction
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concrètes des langues concrètes. " 516 Et pourtant, leș pertes șont inhérentes à tout type de traduction, y compris à la traduction littéraire. La traduction est comprise comme " un mal nécessaire " : " tous leș arguments contre la traduction se résument à un seul : elle n'est pas l'original. On peut, cependant, par des approximations successives, s'approcher de l'original [...]. Ces approximations ne devaient pas nous dispenser de lire l'original, mais ce n'est malheureusement pas toujours possible et la traduction
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à la relation entre la traduction de la littérature en général et la traduction du discours poétique. " Notre traduction. 528 V. Henri Meschonnic, Poétique du traduire, op. cît., p. 84 : " Le paradoxe de la traduction littéraire est de viser le signe linguistique seul, et rien qu'une pârtie du signe, là où la traduction technique-scientifique en est confrontée au référent. " C'est nous qui soulignons. 529 Michael Edwards, Ombres de lune : réflexions sur la création littéraire, op. cît., p. 52. 530 Françoise Morcillo
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le vocabulaire au niveau actuel de l'évolution de la langue, pour que le texte soit compréhensible. 552 V. Fernand Verhesen, À la lisière des mots : sur la traduction poétique, op. cît., p. 12 : " Aucun poème n'est susceptible d'une seule lecture ni d'une traduction définitive, et îl faut se garder de l'anesthésier dans un réseau de significations locales ou prétendument déterminantes. " 553 Henri Meschonnic, Poétique du traduire, op. cît., p. 89. C'est nous qui soulignons. 554 V.
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qui ont réfléchi à la question. " La même idée est exprimée par Raoul Parme : " la traduction de l'œuvre d'un grand Poète ne saurait aspirer à quelque survie, qu'elle n'atteigne la "hauteur" de l'original. Ce que seul le recours au génie d'un autre grand Poète peut lui assurer. [...] seul un grand Poète peut prétendre traduire comme îl convient un autre grand Poète. " V. Raoul Parme, Poésie et traduction, Milan, 1984, Archives de la Bibliothèque Naționale de France
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Parme : " la traduction de l'œuvre d'un grand Poète ne saurait aspirer à quelque survie, qu'elle n'atteigne la "hauteur" de l'original. Ce que seul le recours au génie d'un autre grand Poète peut lui assurer. [...] seul un grand Poète peut prétendre traduire comme îl convient un autre grand Poète. " V. Raoul Parme, Poésie et traduction, Milan, 1984, Archives de la Bibliothèque Naționale de France, p. 4 et 32. 568 V. Alexis Nouss, " Dans la ruine de Babel
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