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de Blaga 538 3. 7. Autres articles consultés 539 4. Dictionnaires 539 5. Revues 539 6. Sites Internet 539 AVANT-PROPOS Notre thèse se constitue comme une double démarche : d'un côté, elle porte sur la traduction d'un genre à part : la poésie lyrique. La traduction de ce genre se situe dans le cadre plus vaste de la traduction littéraire (ou traduction des œuvres), qui, à son tour, fait pârtie de la traduction générale. De l'autre côté, cette étude trăite leș mécanismes qui
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liberté d'interprétation, afin de récupérer le sens source avec leș moyens de la langue d'accueil. Pour ne pas nous borner à l'approche herméneutique, nous situons notre étude dans le cadre de la théorie générale de la traduction. En plus, à part la transmission du sens dans la langue cible (principe sur lequel est fondée la théorie interprétative), nous nous proposons d'analyser la récupération des marques stylistiques de l'auteur traduit. Le texte poétique et le style littéraire se situent au
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travers l'histoire et la place qu'elle occupe de nos jours dans le cadre de la mondialisation. De l'autre côté, îl s'occupe de la théorisation du concept de traduction en tânt qu'objet d'étude d'une discipline à part : la traductologie. Nous passons en revue quelques approches théoriques de la traduction (linguistique, fonctionnaliste, sociolinguistique, interprétative), afin d'établir leș outils traductologiques nécessaires à notre analyse descriptive du Chapitre V et VI. Une attention particulière est accordée à l'approche interprétative
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du style en traduction, qui constitue l'intérêt majeur de notre thèse. 1. Traduction et histoire Îl convient de commencer notre présentation théorique des enjeux de la traduction par une remarque de Jean-René Ladmiral : le concept de traduction désigne, d'une part, " la pratique traduisante " et " l'activité du traducteur, au sens dynamique ", et, d'autre part, " le résultat de cette activité, le texte-cible lui-même " qui comporte un " sens statique "8 et qui constitue, en d'autres mots, le " produit fini " de la
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histoire Îl convient de commencer notre présentation théorique des enjeux de la traduction par une remarque de Jean-René Ladmiral : le concept de traduction désigne, d'une part, " la pratique traduisante " et " l'activité du traducteur, au sens dynamique ", et, d'autre part, " le résultat de cette activité, le texte-cible lui-même " qui comporte un " sens statique "8 et qui constitue, en d'autres mots, le " produit fini " de la pratique susmentionnée. Dans ce premier sous-chapitre, nous nous proposons d'analyser la traduction en tânt
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des théoriciens de la littérature, des critiques et des traductologues.62 Ladmiral consacre également quelques paragraphes à la traduction assistée par l'ordinateur et à la traduction de l'interprète (ou " traduction orale ") qui constituent, dans son optique, des catégories à part.63 Și l'on analyse attentivement la théorie de Ladmiral sur la " traduction traductionnelle ", on observe que la traduction est vue comme la production d'un véritable texte dans la langue cible pour un public qui ignore la langue dans
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traducteur est le texte à traduire ; son but, l'équivalent en langue d'arrivée. L'objet du traductologue est l'opération de translation et leș principes qui président à ce faire.89 La traductologie est donc une science descriptive à part entière. En ce qui concerne leș concepts et leș outils du traductologue, une autre précision s'impose : traditionnellement, une science connaît le progrès grace aux hypothèses qu'elle avance et qui șont prouvées ultérieurement. C'est donc l'hypothèse, l
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avec d'autres disciplines du langage.93 Selon Maryvonne Boisseau, la traductologie est la " discipline transdisciplinaire par excellence ", menacée à la fois de " dispersion " et d'" absorption ", ce qui n'altère pourtant pas son statut de " discipline de recherche à part entière ".94 Le discours de Jean-René Ladmiral a évolué lui aussi vers la transdisciplinarité, c'est-à-dire de la traductologie stricte vers la formulation d'un " discours d'une culture traductologique ", situé dans " un triangle transdisciplinaire [...] entre linguistique, psychologie et philosophie "95
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leș ressources spécifiques de la langue-cible.122 Selon Ladmiral, leș sourciers șont préoccupés par le signifiant de la langue, tandis que leș ciblistes privilégient le sens. Pourtant, l'analyse que nous avons menée au début de cette section a montré que, à part leș questions d'ordre linguistique (signifiant, signifiance, sens, langue, parole), évoquées ci-dessous par Ladmiral, îl y a aussi des questions de nature culturelle, pas du tout négligeables (comme la difficulté de traduction créée par le " trou normand ").123 On peut
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vues comme produit des relations sociales est de réduire la culture source et la culture cible à deux systèmes de normes. C'est ici qu'intervient la sociolinguistique, qui gère le rapport entre la traduction et le social.143 À part leș normes de nature extérieure, le traducteur, à travers la communication qu'il crée lors de son travail, construit lui-même des " normes " qu'il s'impose de respecter. Par exemple, dans le cas de la traduction de la poésie, le traducteur peut
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peut pas passer simplement et mécaniquement de la connaissance des conditions de production à la connaissance de produits.156 L'habitus permet à l'individu d'agir dans le monde social et de l'interpréter dans une manière qui, d'une part, lui est propre, mais que, de l'autre part, îl partage avec leș membres des catégories sociales auxquelles îl appartient. * Dans un article qui porte sur la sociologie de la traduction, Jean Peeters soutient que : " La traduction n'est pas simple
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conditions de production à la connaissance de produits.156 L'habitus permet à l'individu d'agir dans le monde social et de l'interpréter dans une manière qui, d'une part, lui est propre, mais que, de l'autre part, îl partage avec leș membres des catégories sociales auxquelles îl appartient. * Dans un article qui porte sur la sociologie de la traduction, Jean Peeters soutient que : " La traduction n'est pas simple juxtaposition de messages déconnectés l'un de l'autre
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să position et par leș décisions qu'il prend, un vrai acteur social. 3. 3. Approche fonctionnaliste de la traduction. La théorie du skopos Pour illustrer leș rapports qui s'instaurent entre leș différentes langues, d'une part, et, d'autre part, l'ancrage de la langue dans le social, la théorie fonctionnelle de la traduction, plus précisément la théorie du skopos, constitue une autre approche du phénomène traductif. Le " skopos ", ou " but " de la traduction, est défini par Christiane Nord comme " the prime principle
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Ils șont aussi indispensables à l'interprétation de la chaîne sonore ou graphique que la connaissance linguistique. "219 Și l'on analyse le texte du point de vue de șes compléments cognitifs, îl peut être considéré comme une réalité extralinguistique à part entière.220 Soit le texte suivant : Vous leș voyez s'abattre sur leș bancs du Luxembourg comme des pierrots. Pour rendre le texte compréhensible pour lecteur roumain, le traducteur doit recourir à șes connaissances extralinguistiques et opérer une explicitation, par
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țări au fost nu foarte bine cresute și un pic inconștiente de pericolul unei alinieri prea rapide la politica americană. (...) Cu greu România ar fi găsit o metodă mai bună de a-si micșora șansele de admitere în Uniunea Europeană. À part la construction maladroite de la phrase, on a supprimé la référence du texte original à la Bulgarie. En plus, le nom " admitere " n'est pas approprié au contexte. Un autre exemple cité par Magda Jeanrenaud est l'article signé par Radu
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considérée, en conformité avec la théorie de Meschonnic, une écriture qui n'est autre chose que la recréation du texte source avec leș moyens de la langue cible. Dans le cas du transfert culturel, leș difficultés de traduction șont, d'une part, d'ordre linguistique et stylistique, et, d'autre part, d'ordre sociolinguistique. Leș obstacles d'ordre linguistique șont premièrement d'ordre sémantique, et deviennent d'autant plus évidents s'il y a un écart culturel considérable entre le texte de
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écriture qui n'est autre chose que la recréation du texte source avec leș moyens de la langue cible. Dans le cas du transfert culturel, leș difficultés de traduction șont, d'une part, d'ordre linguistique et stylistique, et, d'autre part, d'ordre sociolinguistique. Leș obstacles d'ordre linguistique șont premièrement d'ordre sémantique, et deviennent d'autant plus évidents s'il y a un écart culturel considérable entre le texte de départ et le public d'arrivée. Des difficultés peuvent
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le cas d'Étienne Dolet), nous avons analysé leș définitions du concept de traduction. À partir de la définition de la " traduction traductionnelle " formulée par Jean-René Ladmiral, nous avons conclu que la traduction n'est pas l'original, mais une écriture à part entière dans la culture d'arrivée, un " texte-traduction ", concept qui se retrouve également dans leș Chapitres V et VI de notre thèse. La traduction représente pour nous une opération communicative fondée sur une ou plusieurs équivalences, selon la nature du
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discursive, aussi bien que de contraintes du genre discursif.319 Tous ces facteurs favorisent, en effet, l'acte discursif, la production de l'énonciation porteuse de signification. Olga Gălățanu parle de deux dimensions associées à l'acte discursif : d'une part, " la dimension contextuelle " (culturelle, psychologique, sociale) et, d'autre part, " la dimension linguistique et langagière, qui vise l'organisation textuelle, leș éléments linguistiques mobilisés, l'univers de croyances, de savoirs et de valeurs, convoqué ou évoqué par leș éléments mobilisés
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Tous ces facteurs favorisent, en effet, l'acte discursif, la production de l'énonciation porteuse de signification. Olga Gălățanu parle de deux dimensions associées à l'acte discursif : d'une part, " la dimension contextuelle " (culturelle, psychologique, sociale) et, d'autre part, " la dimension linguistique et langagière, qui vise l'organisation textuelle, leș éléments linguistiques mobilisés, l'univers de croyances, de savoirs et de valeurs, convoqué ou évoqué par leș éléments mobilisés "320. On aurait, en d'autres mots, le vaste champ
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du discours littéraire, fait l'objet d'étude de différentes disciplines (rhétorique, poétique, théorie de la littérature, linguistique, traductologie). Îl a généré des approches contradictoires sur să structure et son fonctionnement et a été proclamé souvent comme ayant une place à part par rapport aux autres discours littéraires. Dans să Phénoménologie de la perception, Maurice Merleau-Ponty le voit comme " dépôt et sédimentation des actes de parole dans lesquels le sens informulé non seulement trouve le moyen de se traduire au-dehors, mais encore acquiert
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Olga Gălățanu identifie deux niveaux : l'organisation énonciative et le contenu des énoncés. Pour ce qui est de l'organisation énonciative, îl faut identifier, d'une part, ce qui est contraignant dans le " contrat de communication "328, et, d'autre part, ce qui est spécifique de l'individualité qui le produit, c'est-à-dire " ce qui est itératif dans le discours de cette individualité et qui constitue son "style discursif", et ce qui est inédit dans la singularité de chaque occurrence de
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en terme de similarité ou de dissimilarité dans le sens "366. Cette " hésitation prolongée entre le son et le sens "367, dont parlait Valéry, constitue, sans doute, l'une des plus grandes difficultés lors du processus de traduction.368 À part la complexité du signe, une autre réponse possible à la question que nous avons formulée ci-dessus est la figuralité, la présence des tropes. Avec Jakobson, on a vu que le discours poétique se différencie du discours narratif par des traits
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un signifiant sonore et visuel et d'un contenu sémantique : " On trăite un poème comme s'il fût divisible (et qu'il dût l'être) en un discours de prose qui se suffise et consiste par soi ; et, d'autre part, en un morceau d'une musique particulière, plus ou moins proche de la musique proprement dite, telle que la voix humaine peut la produire. "464 Grace à son signifiant, le discours poétique se situe plus proche de la musique que de la prose
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approche herméneutique : nous analysons dans quelle mesure la théorie de l'interprétation de Marianne Lederer et Danica Seleskovitch peut être appliquée à la traduction de poèmes. 2. 1. Traduction littéraire vs. traduction poétique La traduction littéraire occupe une place à part dans la traductologie, et cela parce qu'elle est considérée comme un acte artistique par lequel le traducteur doit récupérer leș marques de littérarité du texte d'origine.516 Grace au côté esthétique que présente l'œuvre source, la traduction
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