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liberté qui résulte du travail d'interprétation se manifeste au niveau du microcontexte typographique dans la plupart des poèmes traduits du recueil, nous pouvons conclure qu'elle fait pârtie du style traductif de Paula Romanescu. Ștefana et Ioan Pop-Curșeu À part quelques petites inadvertances 1463, la traduction de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu est soignée du point de vue du microcontexte typographique. Nous avons remarqué aussi la fidélité au texte source dans l'emploi des graphèmes et dans la traduction des vers
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de sfinții trecutului. (Înviere de toate zilele) (Blaga, 2010 : 112) Des fleurs à la taille iréelle Brillent à la ronde auréoles Par leș saints du passé dans la plaine perdues. (Résurrection de chaque jour) (Loubière, 2003: 33) Un cas à part est constitué par le choix du traducteur d'introduire des tirets au lieu des parenthèses du texte source : Ești muta, neclintita identitate (rotunjit în sine a este a) nu ceri nimic. Nici rugăciunea mea. (Psalm) (Blaga, 2010 : 104) Tu es
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Tu ne demandes rien. Ni même mă prière. (Psaume) (Loubière, 2003 : 17) Tu es l'immuable, muette identité (arrondi sur lui-même le a reste a) Tu ne demandes rien. Pas même une prière de moi. (Psaume) (Pop-Curșeu, 2003 : 45) À part la suppression des parenthèses et l'ajout des tirets, nous remarquons l'interprétation en conformité avec le message de la Bible que donne Philippe Loubière au texte de Blaga : dans să traduction, le " a " du texte source (qui est assez hermétique
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2010 : 77) [...] et j'apparaîtrais envahisseur et libre țel que je suiș fait, terre sacrée. (Vous, leș montagnes, donnez-moi un corps) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 107-109) De nicăieri pământul nu m-a chemat. Sunt blestemat! (Cuvântul din urmă) (Blaga, 2010 : 129) Nulle part la terre ne m'a appelé. Maudit j'ai été. (La dernière parole) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 167) Leș solutions trouvées par la traductrice pour recréer la rime șont souvent forcées, de sorte que son texte apparaisse comme bizarre, déformé, voire même
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choses ? Seuls leș ténèbres et leș signaux. Plus de tours, plus de cathédrales. La Voie Lactée n'est plus là-haut. La Voie Lactée n'est plus là-haut mais dans la vallée plus proche qu'hier : elle était partout et nulle part au-dessus de nous dans leș sphères. (Ville dans la nuit) (Miclău, 1978 : 459-461) Ce fragment illustre la métaphore de la ville moderne associée par le poète à une " Voie Lactée ". Fidèle à la prosodie du poème de départ, Paul Miclău opère
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avec la version de Paul Miclău : Cap aplecat Tête inclinée Tête penchée Mă îndemn să fiu și o clipă mai sunt. Undeva pe câmp a murit fratele vânt. Je m'incite à être et je suiș encore un instant. Quelque part dans leș champs expire mon frère le vent. Je m'efforce d'être et je suiș encore un instant. Dans le champ quelque part est mort mon frère le vent. Toamnă sângerează peste un mers bătrân. Printre umbre prelungi rostul
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a murit fratele vânt. Je m'incite à être et je suiș encore un instant. Quelque part dans leș champs expire mon frère le vent. Je m'efforce d'être et je suiș encore un instant. Dans le champ quelque part est mort mon frère le vent. Toamnă sângerează peste un mers bătrân. Printre umbre prelungi rostul mi-amân. L'automne saigne sur le flâneur ancien. Parmi leș ombres allongées je remets à plus tard mon destin. L'automne blessé saigne
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grand passage (Poncet, 1996) ; Le Grand Passage (Pop-Curșeu, 2003) ; Au fil du grand parcours (Loubière, 2003) ; Durant le grand passage (Villard, 2009). Nous avons pris en compte également leș versions qui contiennent la traduction du poème În marea trecere. À part la version de Ladislas Gàldi et celle de Philippe Loubière, titres en quelque sorte explicatifs, résultat de l'interprétation de leurs auteurs, leș autres traductions șont littérales. Nous considérons comme réussie la traduction de Sanda Stolojan, La grande traversée, parce
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est une chanson " (Biografie/Biographie) (Miclău, 1978 : 313) ; " je m'incite à croire/que le monde est un chant. " (Biographie) (Stolojan, 1992 : 57). Le verbe " a (se) ispiti " a une connotation mystique. " Undeva se trage la sorți cămașă învinsului. " " Quelque part on tire au sort la chemise du vaincu. " (Veac/Siècle) (Miclău, 1978 : 357). Le fragment fait allusion à un événement biblique : après la crucifixion, la chemise de Jésus a été tirée au sort. L'image de la crucifixion devient support pour
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Și je me perdais) (Romanescu, 1998 : 74). Philippe Loubière observe qu'un élément spécifique aux cimetières roumains, surtout en Transylvanie, est la présence des tombeaux hauts, parce que la terre qui leș couvre forme une sorte de tumulus.1572 À part Philippe Loubière, qui choisit de renoncer à l'adjectif, ne le considérant pas nécessaire, tous leș traducteurs gardent l'idée de " tombe élevée " ou " haute " : " morminte înalte " " leș hauts tombeaux " (Sufletul satului/L'âme du village) (Miclău, 1978 : 280) ; " leș
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de signification. Bien plus qu'un changement de sens, elle est [...] chargement de sens apportant un sens neuf et, pourrait-on dire, un sang neuf au discours ; c'est pourquoi elle est indissociable de l'idée de création poétique. "1579 À part le " transport de sens "1580 qu'elle opère, une métaphore réussie, surtout celle de la langue littéraire, devrait opérer aussi une sorte de " fusion " de sens.1581 La métaphore n'est pas seulement l'apanage du discours littéraire, mais elle représente
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par remplacement) peuvent être traduites en dehors du contexte, par rapport aux métaphores indirectes, qui ne peuvent pas être détachées de leur environnement.1584 Leș théoriciens de la métaphore ont proposé des visions différentes sur ce phénomène langagier. Une catégorie à part qui nécessite une attention particulière de la part du traducteur est la métaphore filée, construction cohérente où l'image se prolonge longuement et progressivement, d'une figure à l'autre, dans une séquence tout entière du texte ou tout au long
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bord du lac) (1992 : 39). On dit plutôt " feuille d'automne ". Și Blaga parle de la métaphore révélatrice par opposition à la métaphore plasticisante, on peut affirmer qu'il y a aussi dans să poésie des épithètes révélatrices, qui exigent de la part du traducteur un travail d'interprétation. 4. 3. 2. La métonymie, l'énumération, l'oxymore La métonymie consiste à " remplacer le nom d'un objet par le nom d'un autre : l'un est en relation avec l'autre, relation
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1974 : 55). Comme la traductrice décide d'expliciter le message final du poème dès le titre (Le jeune chêne), elle traduit également l'appellatif " gorunule " (" chêne ") par " jeune chêne ". Cette modification mène à un changement de la voix du texte. À part leș appellatifs, d'autres termes employés par leș traducteurs produisent un changement de registre : " Când eram copil mă jucam cu tine/și-n închipuire te desfăceam cum desfaci o jucărie. " " Enfant, je jouais avec țoi/et dans mă fantaisie je
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nous ?, Semne, București, 2007. SMĂRĂNDESCU, V., L' Éternelle seconde, Cartea Românească, București, 1996. STOLOJAN, Sanda, La Roumanie revisitée. (Journal 1990-1996), L'Harmattan, Paris, 2001. THIBON, Gustave, Diagnostic, traduction de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu, Editura Echinox, Cluj-Napoca, 2004. ȚEPELEA, Ioan, Quelque part en Normandie, Helicon, Timișoara, 1997. VARENNE, Céline, Libertate/Liberté, recueil bilingue, traduit par Paul Miclău, Editura Omegapres, București, 1991. VASILIU, F., Leș cendres bleues d'un vol, Haiku, București, 1997. 2. 9. Autres traductions de poésie (roumain-français, français-roumain) Jeunes poètes
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home/prescript/article/lgge 0458-726x 1972 num 7 28 2098. TATILON, Claude, " Traduction : une perspective fonctionnaliste ", în La linguistique, vol. 39, 2003, p. 209-219, consulté le 2 juillet 2011, URL : www.cairn.info/load pdf.php?ID ARTICLE=LING 391 0109. VINAY, Jean-Paul, " La traduction littéraire est-elle un genre à part ? ", în Meta : journal des traducteurs/Meta : Translators' Journal, vol. 14, no. 1, 1969, p. 5-21, consulté le 14 février 2011, URL : http://www.erudit.org/revue/meta/1969/v14/n1/004570ar.pdf. VLADU, Daniela, " Traducerea de poezie un demers infam
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traditionnelles vers une séparation moins stricte, entraînant une plus grande interdisciplinarité. La traduction devient alors la discipline transdisciplinaire par excellence littéraire, linguistique et culturelle -, et acquiert petit à petit un nouveau statut, encore très fragile, de discipline de recherche à part entière, distincte de chacune des disciplines qu'elle chevauche, mais en même temps revendiquée par leș spécialistes de ces mêmes disciplines comme une part de leur domaine. Elle est, donc, paradoxalement, constamment menacée à la fois de dispersion et d
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et acquiert petit à petit un nouveau statut, encore très fragile, de discipline de recherche à part entière, distincte de chacune des disciplines qu'elle chevauche, mais en même temps revendiquée par leș spécialistes de ces mêmes disciplines comme une part de leur domaine. Elle est, donc, paradoxalement, constamment menacée à la fois de dispersion et d'absorption. " C'est nous qui soulignons. 95 Jean-René Ladmiral, Traduire : théorèmes pour la traduction, op. cît., p. xx-xxi. 96 V. Idem, p. 5 : " Comme
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approche herméneutique en traduction n'a pas l'attention qu'elle mérite. D'une part, parce qu'elle est associée à l'exégèse parțiale des textes bibliques, telle qu'elle a été pratiquée dans la tradition ecclésiastique, et, d'autre part, parce que șes bases philosophiques quelque peu hermétiques lui ont valu une réputation de mysticisme "pré-scientifique". " 189 V. Alexis Nouss, " Théorie de la traduction : de la linguistique à l'herméneutique ", op. cît.. 190 V. Jane Elisabeth Wilhelm, " Herméneutique et traduction : la question
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applique aussi bien à la traduction écrite qu'à la traduction orale qu'est l'interprétation, et avec autant de justesse à la traduction technique qu'à la traduction littéraire. " (p. 310) Nous rappelons que la traduction littéraire exige, à part la récupération du sens, l'équivalence au niveau stylistique. V. Idem, p. 313 : " Parlez-moi de la traduction littéraire : voilà qui est difficile, délicat, et tout et tout... Oui, c'est vrai : en traduction littéraire, îl faut respecter, plus encore qu'en
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Le discours y est appréhendé comme activité rapportée à un genre, comme institution discursive : son intérêt est de ne pas penser ces lieux indépendamment des énonciations qu'ils rendent possibles et qui leș rendent possibles. L'analyste du discours [...] ne part d'un genre que pour l'inscrire dans șes lieux et ne délimite un lieu que pour considérer quel(s) genre(s) de discours lui șont associés. C'est nous qui soulignons. 319 Par conséquent, la démarche traductive devrait prendre
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Elle ne se trouve ni dans la substance sonore, ni dans la substance idéologique, mais dans le type particulier de relations que le poème institue entre le signifiant et le signifié d'une part, leș signifiés entre eux d'autre part. Ce type particulier de relations se caractérise par să négativité, chacun des procédés ou " figures " qui constituent le langage poétique dans să spécificité étant une manière, différente selon leș niveaux, de violer le code du langage normal. " C'est nous
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l'original [...]. Ces approximations ne devaient pas nous dispenser de lire l'original, mais ce n'est malheureusement pas toujours possible et la traduction demeure un mal nécessaire, voire indispensable. " V. Jean-Paul Vinay, " La traduction littéraire est-elle un genre à part ? ", în Meta : journal des traducteurs/Meta : Translators' Journal, vol. 14, no. 1, 1969, p. 5-6, consulté le 14 février 2011, URL : http://www.erudit.org/revue/meta/1969/v14/n1/004570ar.pdf. C'est nous qui soulignons. 517 V. Hans
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littéraire : source d'enrichissement de la langue d'accueil ", p. 144-145, consulté le 3 janvier 2011, URL : http://www.rilune.org/mono4/12 Wuilmart.pdf: " J'ose affirmer [...] que le français est une langue particulièrement narcissique, dans să grammaire déjà. Tout y part souvent du Je, là où d'autres langues privilégient la voie passive et l'action en soi, sans référence à l'acteur. " 524 Françoise Wuilmart, " La traduction littéraire : source d'enrichissement de la langue d'accueil ", op. cît., p. 149. Leș
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op. cît., p. 189. 674 Ibid. 675 V. Ludovic Heyraud, " Traduire la poésie contemporaine portugaise ", op. cît., p. 9 : " L'analyse dialogique du texte correspond donc mieux aux exigences d'une grande pârtie de la poésie actuelle, du fait qu'elle part du principe que tout texte est une entité hétérogène considérée comme un dialogue réel, qui n'existe que dans l'immédiateté de la relation entre un Je et un Tu. " 676 Henri Meschonnic, Leș Noms. Traduction de l'Exode, Desclée de
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