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țări au fost nu foarte bine cresute și un pic inconștiente de pericolul unei alinieri prea rapide la politica americană. (...) Cu greu România ar fi găsit o metodă mai bună de a-si micșora șansele de admitere în Uniunea Europeană. À part la construction maladroite de la phrase, on a supprimé la référence du texte original à la Bulgarie. En plus, le nom " admitere " n'est pas approprié au contexte. Un autre exemple cité par Magda Jeanrenaud est l'article signé par Radu
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considérée, en conformité avec la théorie de Meschonnic, une écriture qui n'est autre chose que la recréation du texte source avec leș moyens de la langue cible. Dans le cas du transfert culturel, leș difficultés de traduction șont, d'une part, d'ordre linguistique et stylistique, et, d'autre part, d'ordre sociolinguistique. Leș obstacles d'ordre linguistique șont premièrement d'ordre sémantique, et deviennent d'autant plus évidents s'il y a un écart culturel considérable entre le texte de
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écriture qui n'est autre chose que la recréation du texte source avec leș moyens de la langue cible. Dans le cas du transfert culturel, leș difficultés de traduction șont, d'une part, d'ordre linguistique et stylistique, et, d'autre part, d'ordre sociolinguistique. Leș obstacles d'ordre linguistique șont premièrement d'ordre sémantique, et deviennent d'autant plus évidents s'il y a un écart culturel considérable entre le texte de départ et le public d'arrivée. Des difficultés peuvent
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le cas d'Étienne Dolet), nous avons analysé leș définitions du concept de traduction. À partir de la définition de la " traduction traductionnelle " formulée par Jean-René Ladmiral, nous avons conclu que la traduction n'est pas l'original, mais une écriture à part entière dans la culture d'arrivée, un " texte-traduction ", concept qui se retrouve également dans leș Chapitres V et VI de notre thèse. La traduction représente pour nous une opération communicative fondée sur une ou plusieurs équivalences, selon la nature du
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discursive, aussi bien que de contraintes du genre discursif.319 Tous ces facteurs favorisent, en effet, l'acte discursif, la production de l'énonciation porteuse de signification. Olga Gălățanu parle de deux dimensions associées à l'acte discursif : d'une part, " la dimension contextuelle " (culturelle, psychologique, sociale) et, d'autre part, " la dimension linguistique et langagière, qui vise l'organisation textuelle, leș éléments linguistiques mobilisés, l'univers de croyances, de savoirs et de valeurs, convoqué ou évoqué par leș éléments mobilisés
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Tous ces facteurs favorisent, en effet, l'acte discursif, la production de l'énonciation porteuse de signification. Olga Gălățanu parle de deux dimensions associées à l'acte discursif : d'une part, " la dimension contextuelle " (culturelle, psychologique, sociale) et, d'autre part, " la dimension linguistique et langagière, qui vise l'organisation textuelle, leș éléments linguistiques mobilisés, l'univers de croyances, de savoirs et de valeurs, convoqué ou évoqué par leș éléments mobilisés "320. On aurait, en d'autres mots, le vaste champ
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du discours littéraire, fait l'objet d'étude de différentes disciplines (rhétorique, poétique, théorie de la littérature, linguistique, traductologie). Îl a généré des approches contradictoires sur să structure et son fonctionnement et a été proclamé souvent comme ayant une place à part par rapport aux autres discours littéraires. Dans să Phénoménologie de la perception, Maurice Merleau-Ponty le voit comme " dépôt et sédimentation des actes de parole dans lesquels le sens informulé non seulement trouve le moyen de se traduire au-dehors, mais encore acquiert
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Olga Gălățanu identifie deux niveaux : l'organisation énonciative et le contenu des énoncés. Pour ce qui est de l'organisation énonciative, îl faut identifier, d'une part, ce qui est contraignant dans le " contrat de communication "328, et, d'autre part, ce qui est spécifique de l'individualité qui le produit, c'est-à-dire " ce qui est itératif dans le discours de cette individualité et qui constitue son "style discursif", et ce qui est inédit dans la singularité de chaque occurrence de
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en terme de similarité ou de dissimilarité dans le sens "366. Cette " hésitation prolongée entre le son et le sens "367, dont parlait Valéry, constitue, sans doute, l'une des plus grandes difficultés lors du processus de traduction.368 À part la complexité du signe, une autre réponse possible à la question que nous avons formulée ci-dessus est la figuralité, la présence des tropes. Avec Jakobson, on a vu que le discours poétique se différencie du discours narratif par des traits
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un signifiant sonore et visuel et d'un contenu sémantique : " On trăite un poème comme s'il fût divisible (et qu'il dût l'être) en un discours de prose qui se suffise et consiste par soi ; et, d'autre part, en un morceau d'une musique particulière, plus ou moins proche de la musique proprement dite, telle que la voix humaine peut la produire. "464 Grace à son signifiant, le discours poétique se situe plus proche de la musique que de la prose
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approche herméneutique : nous analysons dans quelle mesure la théorie de l'interprétation de Marianne Lederer et Danica Seleskovitch peut être appliquée à la traduction de poèmes. 2. 1. Traduction littéraire vs. traduction poétique La traduction littéraire occupe une place à part dans la traductologie, et cela parce qu'elle est considérée comme un acte artistique par lequel le traducteur doit récupérer leș marques de littérarité du texte d'origine.516 Grace au côté esthétique que présente l'œuvre source, la traduction
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technique, parce qu'elle a șes règles et son esprit, conçus à la lumière des connaissances et des techniques acquises empiriquement.537 La traduction poétique atteint le statut d'art și le traducteur produit en langue cible un poème à part entière, et non un poème traduit.538 Pourtant, à căușe de l'inconstance de la poésie, qui semble échapper aux lois langagières communes, să traduction a été vue également comme " art de la fugue " d'une langue à l'autre.539 Depuis
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chute est toujours possible. 2. 3. Réflexions sur le statut du traducteur de textes poétiques " La nécessité de traduire a engendré deux animaux bigarrés et hybrides : la traduction et le traducteur "547. Comme la traduction poétique occupe une place à part dans le domaine du littéraire, le traducteur de poèmes a, lui aussi, un statut singulier et une tache difficile, toute différente, par exemple, de la tache du traducteur de textes techniques ou de romanș. La question est s'il y a
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obtenir, dans la langue cible, le même niveau de poéticité : " Dans la pratique de la traduction de poésie, le traducteur ne peut pas se contenter d'un travail littéral, technique ; îl doit également être capable d'insuffler à să création une part de rêve. "578 Cette préoccupation pour l'équivalence d'effet est directement liée au respect pour la valeur artistique de l'œuvre source.579 À notre sens, cette équivalence stylistique et esthétique ne peut pas être obtenue en traduction que
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émotion, et la prose, du côté de la raison. "666 C'est aussi l'avis des poètes qui voient dans leur création l'expression de leur voix : " S'il y a poésie, c'est parce qu'on a voulu que la part sonore des mots soit écoutée ", affirme Yves Bonnefoy.667 L'écriture poétique devrait être analysée et, implicitement, traduite, non seulement au niveau de la langue, mais aussi niveau plus compréhensif de son oralité, dont la poésie est l'illustration la plus
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traduction, à son tour, devient dialogue.670 Une telle hypothèse mène à l'analyse dialogique, méthode par laquelle on dépasse le problème forme-contenu et on fait ressortir la voix du texte poétique, son intonation et șes interlocuteurs : L'analyse dialogique part du principe que tout texte est une entité hétérogène dépassant la distinction structuraliste entre la langue et la parole, entre la forme et le contenu. Tout texte prend să naissance dans un dialogue qui émerge de la vie la plus concrète
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lectures et interprétations, toutes possibles.693 En tânt que marques de la signifiance, Laranjeira énumère leș agrammaticalités694, le signe double 695 et leș interprétants textuels.696 Surtout dans le cas de la traduction poétique, le terme de " signifiance " mérite une discussion à part, parce qu'elle acquiert des valences particulières, étant associée avec la prétendue " négativité " ou " obliquité " du message, que nous avons analysée dans la première pârtie de ce chapitre : Comprendre le texte comme une unité c'est saisir să signifiance ou, selon
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6) la traduction en vers blanc, qui ne tient pas compte du jeu des rimes et se prête à un haut niveau de littéralité ; 7) la traduction-interprétation, qui a comme source l'exégèse du traducteur appliquée au texte.735 À part la traduction-interprétation, tous leș autres types de traduction poétique visent une seule composante du signe poétique, en général la forme. Pour cette raison, nous ne considérons pas qu'elles représentent de varies stratégies de traduction poétique. En théorie, la seule
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plus une traduction, mais une adaptation de l'œuvre source ou une création poétique indépendante, différente du poème de départ. Și le traducteur se propose de récupérer, à travers l'interprétation, la signifiance du poème source, îl devient créateur à part entière : If we agree [...] that the act of translation is indistinguishable from poetic creation, we must conclude that paradoxically to translate poetry is to write it, to live the creative act that ultimately results în a poem at once the
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n'est pas presntée dans la langue d'accueil, la poésie restera inaccessible au public cible ; en d'autres mots, elle seră clôturée dans la langue d'origine. Dans le cas de Blaga, ce serait une perte parce que, à part un système philosophique cohérent qui vise l'art, le style, leș figures de langage et le sens de la culture, l'auteur a également une conception de l'acte traductif qui mérite être présentée aux lecteurs francophones. Îl existe, en effet
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naisse poète, ou qu'il le devienne, îl faut bien reconnaître que le lyrisme est, pour l'heure, son instrument d'expression et de recherche par excellence et qu'il remplit dans leș pays une véritable fonction naționale.763 À part la veine folklorique, la sensibilité de cette poésie est doublée par une veine métaphysique : " Rareș șont, dans la récente littérature roumaine, leș chants de pur sentiment amour, bonheur, nostalgie ou mort sans arrière-pensée métaphysique "764. Basil Munteano trouve que la
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qui n'est pas celle de șa nation. Le déclenchement du combat réveille en lui l'" instinct de conservation ", le désir de sortir " sain et sauf " de cette guerre.814 Après avoir obtenu să licence en théologie en 1917, Blaga part à Vienne où, en 1920, îl obtient le titre de docteur en philosophie. La découverte de la culture européenne par l'intermédiaire de la langue allemande n'est qu'un premier pas vers la création d'un système philosophique propre dont le
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russe, vers la fin des années '50, le régime a permis la traduction de quelques auteurs canoniques de la littérature occidentale, comme Shakespeare, Goethe ou Rabelais.954 5. 2. Lucian Blaga : liste des traductions et motivations de l'acte traductif À part să constante préoccupation pour la littérature et la philosophie, Blaga s'est dédié, surtout dans la dernière période de șa vie, à la traduction, qui a constitué un important support financier et moral, étant l'unique activité tolérée par le
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se concentre toute la vision traductive de Blaga : la traduction réussie du poème se veut " recréation ", " équivalent poétique " du texte de départ, et non simple transposition littérale ou passage. Blaga accorde à la traduction de textes poétiques une place à part, et la situe près de l'adaptation (" Nachdichtung ")1012 ou de la transposition/transformation poétique (" Umdichtung ")1013, définissant să traduction de Faust comme une adaptation. Pour Blaga, un traducteur de poésie est " un densificateur " qui essaie de préserver la signification des
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époque : cela est normal, car șes traductions ne șont autre chose que le résultat de șa vision sur la création littéraire et sur la traduction de la poésie.1038 Blaga avoue que, dans la traduction de Faust, on peut retrouver, à part son sceau poétique, une superposition de styles, à commencer avec la langue populaire ou le style d'Eminescu. Pour offrir au public cible un " équivalent poétique " du texte source et non une " traduction notariale ", Blaga avoue avoir fait recours à
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