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et sous la glèbe j'ai entendu/leș battements sonores de ton cœur. " (Pământul/La terre) (Miclău, 1978 : 133) ; " [...] j'ai collé/mon oreille à la surface du pré [...]/et sous le pré j'ai entendu/leș battements tumultueux de ton cœur. " (La terre) (Poncet, 1996 : 36). On observe que Paul Miclău évite la répétition du terme " glèbe ", équivalent du moț roumain " glie ". " glia neagră a tăriilor " " la terre noire des firmaments " (Noi, cântăreții leproși/Nous, leș chanteurs lépreux) (Miclău, 1978
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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travail d'interprétation et de recréation, leș traducteurs ci-dessous donnent des versions réussies dans la langue cible : Că pâinea caldă eu te-aș frânge,/mișcarea ta mi-azvârle clipe dulci în sânge. " " Je voudrais te rompre come un pain chaud,/ Ton allure au sang me jette des instants éclos. " (I. Pan către nimfa/I. Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) ; " Comme un pain chaud, que je te rompe,/quand tu te meus, de doux instants mon sang corrompent. " (I. Pan
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Miclău, 1978 : 237) ; " Comme un pain chaud, que je te rompe,/quand tu te meus, de doux instants mon sang corrompent. " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; " Je voudrais te rompre comme un pain chaud,/le souffle de ton pas précipite en mon sang des instants de douceur. " (I. Pan à la nymphe) (Poncet, 1996 : 80). Dans ce fragment, le verbe " a frânge " est chargé d'érotisme, étant en quelque sorte l'équivalent de l'expression " a frânge mijlocul
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devant quoi me signer ? " (Du ciel est descendu un chant du cygne) (Loubière, 2003 : 39) ; " à qui me soumettre, devant quoi me prosterner ? " (Un chant de cygne est venu du ciel) (Villard, 2009 : 75) ; " Fă o cruce spre apus ! " " Tourne ton regard au couchant et signe-toi ! " (Vraja și blestem/Charme et blasphème) (Poncet, 1996 : 138). On observe que Philippe Loubière est le seul traducteur à avoir récupéré le sens d'origine du verbe " a se închină " (" se signer "). Dans le dernier
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amurg " (" qui a lieu au coucher du soleil ") est traduite par " vespéral ", choix très poétique : " saltul de-amurg al delfinilor " " le saut vespéral des dauphins " (Asfințit marin/Crépuscule marin) (Poncet, 1996 : 156) ; L'adjectif " închipuita " (" imaginée ") est traduit par " par ton imagination enfantée " : " o icoană-nchipuită de tine " " une icône par ton imagination enfantée " (În amintirea țăranului zugrav/En souvenir du paysan peintre) (Pop-Curșeu, 2003 : 53) ; Le verbe " a omorî " (" tuer ") est traduit par " occire " : " singurătatea ne omoară " " la solitude nous
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vespéral ", choix très poétique : " saltul de-amurg al delfinilor " " le saut vespéral des dauphins " (Asfințit marin/Crépuscule marin) (Poncet, 1996 : 156) ; L'adjectif " închipuita " (" imaginée ") est traduit par " par ton imagination enfantée " : " o icoană-nchipuită de tine " " une icône par ton imagination enfantée " (În amintirea țăranului zugrav/En souvenir du paysan peintre) (Pop-Curșeu, 2003 : 53) ; Le verbe " a omorî " (" tuer ") est traduit par " occire " : " singurătatea ne omoară " " la solitude nous occit " (Nous, leș chanteurs lépreux) (Pop-Curșeu, 2003 : 73) ; Le verbe " a
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source. " ceasul fără vină " (" l'heure sans péché ") " l'innocente heure première " (Glas în paradis/Voix au paradis) (Miclău, 1978 : 505). La double épithète apporte un surcroît de poéticité, soulignant l'idée de pureté. " frunza-ți jucăușa " (" ta feuille folâtre ") " ton feuillage qui danse " (Gorunul/Le jeune chêne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 55). La traductrice associe l'adjectif " jucăușa " au verbe " a juca " (" danser "). " cântărețul " (" le chanteur ") " ton ménestrel " (Vară Sfanțului Mihai (8 noiemvrie)/L'été de la Saint-Michel (le 8 novembre)) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974
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un surcroît de poéticité, soulignant l'idée de pureté. " frunza-ți jucăușa " (" ta feuille folâtre ") " ton feuillage qui danse " (Gorunul/Le jeune chêne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 55). La traductrice associe l'adjectif " jucăușa " au verbe " a juca " (" danser "). " cântărețul " (" le chanteur ") " ton ménestrel " (Vară Sfanțului Mihai (8 noiemvrie)/L'été de la Saint-Michel (le 8 novembre)) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 253). La traductrice choisit un terme poétique pour rendre la notion de départ. " în piept " (" dans mă poitrine ") " en mon tréfonds " (Liniște/Silence) (Poncet, 1996
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d'antan ". L'ajout de cette unité sémantique change complètement le sens source. " Ar trebui să tai iarbă,/ar trebui să tai iarbă pe unde-ai trecut. " " J'aurais dû, j'aurais dû couper l'herbe poussée/ Le long de ton sentier. " (Amintire/Souvenir) (Romanescu, 1998 : 43). La traduction littérale est offerte par Paul Miclău : " Je devrais couper l'herbe,/je devrais couper l'herbe par où tu aș passé. " (Souvenir) (1978 : 291). L'écart sémantique entre leș deux versions est
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de logique : leș herbes ne peuvent pas être " vides ", mais " nues " (" goale "). " stau în cruce " (" je reste en croix ") " je me croise " (Asfințit/Soleil couchant) (Villard, 2010 : 99) ; " o dimineață-ți va ucide-odată visul " " un matin va tuer, une fois, ton rêve " (Vei plânge mult ori vei zâmbi ?/ Vas-tu beaucoup pleurer ou bien sourire ?) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 81). L'adverbe " odată " (" un jour ") est traduit par " une fois ", solution qui rend le texte cible confus. " O, niciodată n-am văzut pe
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cuget și din ochi. On saigne des mains, de la pensée et des yeux ") " On a leș mains, l'esprit, leș yeux ensanglantés. " (Un chant de cygne est descendu du ciel) (Villard, 2009 : 75) ; " îți verși mlădie trupul gol în iarbă " " ton souple corps tout nu, tu le renverses dans l'herbe " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; " ton corps souple et nu se répand dans l'herbe " (I. Pan à la nymphe) (Poncet, 1996 : 80). On observe le manque
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leș yeux ensanglantés. " (Un chant de cygne est descendu du ciel) (Villard, 2009 : 75) ; " îți verși mlădie trupul gol în iarbă " " ton souple corps tout nu, tu le renverses dans l'herbe " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; " ton corps souple et nu se répand dans l'herbe " (I. Pan à la nymphe) (Poncet, 1996 : 80). On observe le manque de logique de la version de Veturia Drăgănescu-Vericeanu (on ne peut pas renverser son propre corps), par rapport à la
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duc pe veci/cu primăvară ta. " " Un automne viendra et cruel,/de toutes leș fleurs que tu aș jamais eues/îl ne prendra que celles/que tu déposeras sur leș tombes/de tous ceux qui s'en vont éternellement/avec ton printemps. " (O toamnă va veni/ Un automne viendra) (Miclău, 1978 : 193). La traduction de Paul Miclău contient un contresens par rapport au message source. Pour souligner le changement sémantique, nous citons également la version de Veturia Drăgănescu-Vericeanu : " Un automne viendra
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pale éclat de la lune " (Fiorul/Le frisson) (Romanescu, 1998 : 37) ; " Nimicul zăcea-n agonie [...] Le Grand Rien agonisait/Dans le royaume de l'Inconnu [...]. " (Lumină/La lumière) (Romanescu, 1998 : 7) ; " În cer te-ai închis ca-ntr-un cosciug. Dans Ton ciel Țoi, Tu restes enfermé/ Comme dans un cercueil d'amertume. " (Psalm/Psaume) (Romanescu, 1998 : 49) ; " Dar unde-a pierit orbitoarea/lumină de-atunci cine știe ? " " Mais où est-il cet aveuglant éclat/ De la lumière du premier jour ?/Personne ne le
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est que țoi [...]. " ( Vei plânge mult ori vei zâmbi ?/Pleureras-tu ? Souriras-tu ?) (Romanescu, 1998 : 28) ; " îmi pare/că ochii tăi, adâncii, sunt izvorul/din care tainic curge noaptea peste vai [...]./Așa-s de negri ochii tăi,/lumină mea. " " Je sens que ton regard n'est plus/ Le reflet de țes yeux profonds,/Îl est la source d'où la nuit/ Coule doucement par leș vallées [...]./Ô, qu'ils șont noirs țes yeux/mă belle lumière ! " (Izvorul nopții/La source de la nuit) (Romanescu
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1998 : 30) ; " O toamnă va veni și-o să-ți despoaie/de primăvară trupul, fruntea, nopțile și dorul/și-ți va râpi petalele și zorile/lăsându-ți doar amurgurile grele și puștii. Un jour, bien tard, un automne viendra/Pour gaspiller ton corps de son printemps,/Pour rider ton front,/Pour voler à țes nuits leur parfum,/Pour voler ta fraîcheur, la lumière du visage,/Pour t'apporter le froid du crépuscule,/La solitude blafarde. " (O toamnă va veni/ Un automne viendra
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o să-ți despoaie/de primăvară trupul, fruntea, nopțile și dorul/și-ți va râpi petalele și zorile/lăsându-ți doar amurgurile grele și puștii. Un jour, bien tard, un automne viendra/Pour gaspiller ton corps de son printemps,/Pour rider ton front,/Pour voler à țes nuits leur parfum,/Pour voler ta fraîcheur, la lumière du visage,/Pour t'apporter le froid du crépuscule,/La solitude blafarde. " (O toamnă va veni/ Un automne viendra) (Romanescu, 1998 : 44). On observe que, par
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partir de l'américain, tout un travail subtil d'adaptation au public francophone est nécessaire. Le skopos de la traduction est alors de rendre accessible un discours technique qui doit être utile aux usagers. Leș auteurs américains tendent à utiliser un ton familier, marqué d'oralité et d'humour, afin de dédramatiser et de créer une complicité entre le détenteur du savoir technique et le néophyte. Le lecteur français n'est plus habitué à cette relation familière avec l'auteur, et une
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Florica, N'oublie pas le sourire, Haiku, București, 2002 ; D. Florica, Oiseau-mouche, Haiku, București, 2003. 1264 V. http://www.cic-cdearges.ro/doc/2009/martie.pdf, consulté le 10 mai 2011. 1265 " On ne peut pas traduire la poésie par le ton grisâtre de la prose, ni par la disharmonie de la parole qui n'est pas parole. " V. " Paula Romanescu eseu ", consulté le 14 décembre 2011, URL : http://www.poezie.ro/index.php/essay/13918643/index.html. 1266 V. Lucian Blaga 65 poèmes
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unui mort, în Opera poetica, op. cît., p. 70 : Tu inima ești liniștită-acum ! ". V. aussi Lucian Blaga, Hotar, în Opera poetica, op. cît., p. 174 : Acum ah de trecere cine va-ncepe cântarea ?/ Acum ah negrele ape cui îi dau tonul ? ". L'absence de la virgule dans des situations pareilles est préméditée et contrôlée lucidement par Blaga, son intention étant de suggérer l'intensité de l'émotion, son amplification progressive. 1394 Dans l'édition princeps des Poèmes de la lumière on peut retrouver
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Blaga, Pasărea sfântă (L'oiseau sacré), în Poèmes, Traduction et Avant-propos par Veturia Drăgănescu-Vericeanu, op. cît., p. 181. 1423 Îl s'agit d'une faute d'inattention du rédacteur et/ou du relecteur : au lieu de l'adjectif possessif " tău " (" ton ", " ta "), on retrouve l'adjectif " rău " du roumain, qui signifie " mauvais " en français. Par cela, le sens inițial du poème source est irrémédiablement affecté. 1424 Lucian Blaga, Dați-mi un trup voi munților (Vous, leș montagnes, donnez-moi un corps), în
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definiție/alean, consulté le 2 janvier 2012. 1543 V. Lucian Blaga, Dorul (Dor) în 65 poèmes, traduit par Paula Romanescu, op. cît., p. 40. 1544 Paula Romanescu traduit le vers " Mai cântă-mi înc-o dată dorul tău [...]. " par " Chante-moi encore ton dor [...]. " V. Lucian Blaga, Dorul (Dor) în 65 poèmes, traduit par Paula Romanescu, op. cît., p. 41. 1545 Jean-Louis Courriol, " Présentation ", în Mihai Eminescu Poezii/Poésies, op. cît., p. 9. 1546 V. Lucian Blaga Eu nu strivesc corola de minuni
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în alte macrofage, deci se multiplică local sau formează celule epitelioide și celule gigante (Thomson R. G., 1984; Pépin, 1993Ă. Ultimul cercetător pentru a sublinia rolul macrofagelor în inflamații, reproduce expresia lui Solbach și colab. (1991Ă, după care: „macrofagul dă tonul, dar limfocitul este șeful de orchestră”. IOAN PAUL86 Celulele epitelioide sunt monocite activate și macrofage hipertrofiate și vacuolare (Cheville N. F., 1976Ă. Se aseamănă cu celulele epiteliale scvamoase, de unde le vine și denumirea (Thomson R. G., 1984Ă. Sunt celule mari
PROBLEME DE PATOLOGIE GENERALĂ by IOAN PAUL () [Corola-publishinghouse/Science/91479_a_92289]
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ar fi genul gramatical ; ea este saturată de reminiscențe, asociații și accidente istorice, într-un cuvânt, ea este plină de implicații secundare, în afară de aceasta, limba literară este departe de a fi pur referențială. Ea are latura ei expresivă ; ea indică tonul și atitudinea vorbitorului sau scriitorului. Și ea nu se mulțumește doar să enunțe și să exprime ceva; ea urmărește să și influențeze atitudinea cititorului, să-1 convingă și, în cele din urmă, să-și schimbe mentalitatea. Mai există între limba literară
[Corola-publishinghouse/Science/85056_a_85843]
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pluralitate de funcții ale literaturii și de tipuri corespunzătoare de critică ; iar la sfârșitul lucrării The Use of Poetry and the Use of Criticism (Utilitatea poeziei și utilitatea criticii) T. S. Eliot insistă cu tristețe sau, cel puțin, cu un ton ostenit, asupra "varietății poeziei" și asupra varietății funcțiilor pe care le pot îndeplini, în momente diferite, diferitele feluri de poezie. Dar acestea sunt excepții. A lua în serios arta sau literatura sau poezia înseamnă, cel puțin în mod obișnuit, a
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