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qu'on pourrait appeler le mythe du sang : l'individu, ne parvenant pas à se détacher de șa lignée d'ancêtres et commandé impérativement par son atavisme, se sent noyé dans le sang collectif de șa race, qui coule et reflue librement le long des générations, comme un fleuve, comme une marée. Inventé, croyons-nous, par Lucian Blaga, qui en a tiré de grands effets, voir, par exemple, son poème Sommeil dans L'Éloge du Sommeil, 1929 ce mythe a hanté plus
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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soulignons. 773 V. Lucian Blaga, Somn (Sommeil), traduction de Sanda Stolojan, în Lucian Blaga, L' Étoile la plus triste, éd. Orphée, La Différence, 1992, p. 59 : " Dans mon sommeil le sang me quitte/comme une vague/qui se retire/et reflue vers leș ancêtres. " (Texte source : " În somn sângele meu că un val/se trage din mine/înapoi în părinți. ", în Lucian Blaga, Operă poetica, op. cît., p. 136). 774 V. Basil Munteano, " La poésie de Lucian Blaga... ", op. cît. 775
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